Les Bardénas
Partir avec les Culs Tannés, c’est toujours une aventure, même si le voyage ne nous emmène pas à l’autre bout de l’Europe. Et puis, il nous arrive tellement d’anecdotes que je ne pourrais pas toutes vous les conter.
Pour le weekend vers les Bardenas c’est Popaul Gauthier qui nous a préparé un road book au petits oignons. Le passage en Espagne se fait par la belle montée de la Pierre Saint Martin, côté Espagnol nous passons à Burgi et Sigues. Nous longeons l’immense lac de barrage de Yesa à cheval sur les provinces de la Navarre et d’Aragon. C’est un lac artificiel sur le rio Aragon, bien nommé par les Espagnols “mer des Pyrénées“, qui irrigué toute la région.Y sont pratiqués pêche, sports nautiques.
C’est l’heure du pique nique et aussi le moment pour Jacky de casser le câble d’embrayage sur sa R100 série 7. La BM est remorquée avec une corde par le side de Francis. Comme tout motard qui roule en ancienne, Jacky sort un câble neuf de la sacoche et en quelques minutes deux ou trois mécanos du groupe assurent le changement du câble.
Le convoi repart vers Villafranca, lieu où nous devons passer la nuit au camping « les Bardenas ». Les bagages déposés aux mobil-homes, nous repartons vers le fameux désert dont j’ai tant entendu parler, mais jamais vu.
A l’entrée du désert un point infos donne quelques explications sur la vie des 42 000 hectares du désert des Bardenas, une route praticable où la limitation de vitesse est limitée et surveillée en fait le tour.
En arrivant dans le désert le paysage change totalement avec les paysages du nord de l’Espagne, c’est un dépaysement total, avec à perte de vue d’immenses espaces de solitude, tous les déserts doivent donner la même sensation.
D’autant plus que nous sommes en fin d’après midi et que le soleil couchant sur le sol marron, sablonneux et argileux donne de magnifiques couleurs. Splendide.
Le repas du soir est assuré et très bien assuré par le restaurant du camping, le tarif et la qualité du repas sont appréciés.
Le lendemain la vingtaine de motos que nous sommes reprend le chemin du retour avec une pause repas à Figarol à l’auberge “Doshaches“ le prix du menu nous convient, mais la paella servie était moyenne.
Les motos sont bien à l’ombre sous un magnifique sapin dont le sommet a été investi par un couple de cigognes. Mais c’était oublier que les cigognes, surtout leurs petits font des déjections, comme les motos sont juste au dessous, de belles taches blanches illuminent nos selles.
Le motard adore les stations services, dans la vie d’un routard, le temps passé dans les pompes à essence serait énorme, je pourrais écrire un recueil sur ces endroits qui ponctuent la route.
Au bout de la 3 ou 4ème station service visitée par le convoi, je salue les copains et faut pas trainer, à 19 heures les bureaux de vote ferment et j’ai bien l’intention d’accomplir mon devoir civique.
Ce superbe weekend prend fin sous la forme d’un flash pour excès de vitesse du coté d’Oloron St Marie.
Je finirai juste par la devise du moto club des “Culs Tannés“ : Tout est proposé, rien n’est imposé, un adage qui me convient tout à fait.Encore merci Popaul pour l’organisation de cette super balade.