Millevaches édition 2024

Le side est chargé, prêt à prendre la route et je roule rejoindre l’ami Pascal au relais Calmos de la FFMC à Brive. Je retrouve deux motards de mon âge  en mobylette que j’ai doublés vers Terrasson, ils sont de St Seurin sur l’Isle, chapeau les gars. Je leur dis que ça me rappelle ma jeunesse, ils me répondent: toi tu as vieillis et pas nous, Ok les gars. Un petit café et une viennoiserie, merci la FFMC et à l’année prochaine. Peu avant Egletons j’ai le moteur qui pétarade et l’essence coule du carburateur sur ma chaussure droite, arrêt et démontage du carbu, petite manipulation du flotteur et c’est reparti pour le pointage à Meymac. Rencontre avec quelques copains, discussions et avec l’ami Pascal nous repartons vers le bivouac. Le temps est avec nous, pas de pluie, pas de vent, super. Nous plantons les tentes dans le même secteur chaque année, JC Vogel, Serge et Frankie sont nos voisins pour le week-end.

Comme chaque année beaucoup motards arrivent dès le vendredi pour bien profiter de la fête. Les copains de Pau arrivent dans l’après-midi, salut les Culs-Tannés. Tout le monde s’installe, va chercher le bois pour allumer le feu de camp,  la fête peu commencer.

Passage à l’abreuvoir (buvette) quelques bières et avec les copains nous allons prendre l’apéro à Millevaches, chacun sort une spécialité de ça région,  un petit pétillant par là, une petite tourte aux pommes de terre par ci, que des bonnes choses à déguster, une belle ambiance.

Dans la nuit le temps a changé et au petit matin réveil avec la pluie et le froid et cela va durer toute la journée. Petit coup de main à Zébulon pour installer les bâches à la cabane qui vend des burgers, pas simple avec la pluie.

Sur le campement pratiquement tous les feux sont éteints, il pleut fort et le vent souffle.

Le terrain est un vrai champ de boue. Vu la météo beaucoup de motards ont plié les tentes et chargée les motos, ils sont sur le départ.

Le temps va changer dans la soirée, le vent va ce calmer un peu et c’est la neige qui va remplacer la pluie, tous les motards retrouvent le sourire.

Avec Jean-Marie, (seul Culs Tannés qui n’a pas eu peur de la pluie) et quelques copains nous passerons la soirée autour du feu qui a repris vie. Plus tard dans la nuit après le feu d’artifice tout le monde peut aller se coucher avec des flocons de neige plein les yeux.

Dimanche matin au réveil je vois que ma tente canadienne a des formes bizarres, elle est bombée vers l’intérieur, je veux essayer de sortir, impossible, un mur de neige m’en empêche, je suis obligé de déneiger de l’intérieur pour faire un passage et là miracle, c’est de toute beauté, la neige tant attendue est enfin arrivée, elle est tombée toute la nuit en quantité, certaine tentes se sont écroulées avec le poids de la neige, les motos en sont recouvertes  tout est blanc, le paysage est superbe.

Bien sur le terrain enneigé n’est pas propice aux solos, donc tout le monde aide tout le monde, ça pousse, ça relève avec des petites chutes sans gravité, c’est presque amusant de tomber dans la neige, ça bouchonne un peu sur le chemin de la sortie.

C’est sous la neige et la pluie que je ferai le trajet du retour. Je serai obligé de m’arrêter deux ou trois fois pour débloquer le flotteur qui reste coincé. Pas vraiment une panne, mais la moto consomme pas mal et j’ai la chaussure droite imbibée d’essence.

Ce année nous avons eu droit aux quatre saisons en trois jours: Du beau temps le vendredi, de la pluie et du vent le samedi et enfin la neige le dimanche.

Merci à l’organisation et aux bénévoles pour cette belle réunion.

Comme tous les ans mon coup de gueule, cette année il est pour toutes ces personnes qui font de la moto, mais qui ne sont pas motards car ils n’en ont pas l’esprit, ils repartent du campement en laissant leurs déchets en plein champ: tentes, bouteilles, plastiques…… Ils prennent les bénévoles pour des larbins. Messieurs vous n’avez rien à faire parmi les motards. Laissez le terrain comme vous l’avez trouvé en arrivant.

Et bien sur, encore cette année, c’est à croire que c’est devenu un classique aux Millevaches, juste en quittant la route, sur le parking avant d’emprunter le chemin qui mêne au campement, des “fraudeurs” descendaient les motos d’une remorque attelée derrière un gros camping-car. Pour rappel la règle du jeu c’est de parcourir la distance qui vous sépare de la maison au rassemblement à moto, SVP respectez les motards qui affrontent les intempéries, les pannes etc…Je pense que vous n’avez rien à faire dans un rassemblement hivernal.

Sur ce, bonne route à tous.