Les Millevaches nouvelle version c’est «Authentic»
le rassemblement dans les Monts d’Auvergne tant attendu arrive, je fais la route de l’aller en deux parties, avec un départ vendredi après midi en solo vers l’Aveyron où je rejoints un groupe de trois motos qui arrivent du Gers. Nous passons la nuit dans un Hôtel à Rodez.
Après le petit déjeuner, nous reprenons la route de Clermont Ferrand via l’A75, il fait frisquet, - 6° et la neige est partout sauf sur la route.
Déjà nous voyons pas mal de motos sur l’autoroute, nous doublons même un groupe de Vespa venant d’Italie. Nous faisons le plein des réservoirs avant de prendre la direction par les petites routes d’Ardes sur Couze, lieu du pointage où nous sera dévoilé le lieu du bivouac, la route est légèrement verglacée.
Au pointage, déjà les premiers copains, un petit bonjour et un groupe se forme pour prendre la route du bivouac qui se trouve à St Alyre es Montagne, la petite est route est magnifique, nous sommes dans les parcs d’Auvergne, le soleil est là, la neige recouvre la montagne et le sel recouvre la route.
L’arrivée au bivouac est magique, le site est extraordinaire, je gare la moto sur le bord du chemin, c’est une vraie patinoire.
Je retrouve mes copains des Pyrénées, du Lot et d’autres, ils ont fait un superbe campement avec le feu de camp qui va réchauffer les corps et le repas, je n’ai plus qu’à planter ma canadienne sur la neige.
Nous passons un bel après midi sous le soleil, saluant des copains, nous admirons de belles mécaniques, beaucoup de motos anciennes, énormément de side-car, ce qui est souvent plus sur en montagne avec les routes enneigées ou verglacées, surtout quand il y a deux roues motrices comme sur les Ourals, d’ailleurs toutes les Ourals de France ont dus se donner rendez vous ici, il y en a pas mal.
Beaucoup d’étrangers : Espagnols (de Cordoba, de Barcelonne…) des Italiens, des Belges, même un norvégien…..
Il ne manquait plus que Christophe de Lyon, il arrive enfin.
Le coucher de soleil est grandiose, cette couleur rouge qui tombe sur le campement qui fume, en revanche la neige se transforme en glace, il commence à faire froid.
La soirée peut commencer avec l’apéro, ensuite je sors la Garbure des sacoches de la BM, et je la fais réchauffer sur le feu, les saucisses grillent, la charcuterie et le pain de campagne du Lot en amuse gueule, des bouteilles de vin d’un peu partout et le repas peut commencer, c’est la fête autour du feu, j’aime ces soirées.
La soirée continuera devant une bière ou un vin chaud, des copains que je n’avais pas encore vus se joignent à nous, il me semble que tout le monde se connaît, il faut dire que beaucoup de motards présents se retrouvent tous le long de l’année dans différents rassemblements, nous devons être environ 1000 motards, enfin à peu près, je ne les ai pas comptés.
La soirée se finira assez tard, mais comme souvent quand il y a pas mal de kilomètres le lendemain, il faut garder des forces pour faire la route.
Dans la nuit, je reconnais il fait assez froid, suivant les thermomètres de - 6° à - 8° c’est déjà pas mal.
Les derniers couchés alimentent le feu et le premier levé, c’est moi, remet des bûches. Notre seul chauffage du week-end, se remet à flamber, je monte le café pour tout le monde et la journée peut commencer, le levé du soleil est aussi beau que le couché.
Dans la matinée nous plions les tentes et chargeons les motos, sacré rituel de concentre. Déjà il faut dire au revoir aux copains, remercier « La Fourme » pour nous avoir trouvés et organisé un rassemblement de cette qualité.
Chico, Marc, et moi reprenons la route du retour, Christophe nous accompagnera quelques kilomètres.
Christophe
Sur l’aire de repos de l’Aveyron nous revoyons les Italiens à Vespa doublés à l’aller, il viennent de Carrare, nous échangeons deux ou trois mots dans mon mauvais Italien, ils sont un peu fatigués, comme nous.
Lors d’un arrêt essence à Toulouse, la Série/7 de Chico ne repartira pas, plus de batterie, il faudra la laisser sur place, il reviendra la chercher le lendemain, Marc portera Chico jusqu’à Tarbes, sa moto a un siège biplace, la mienne un monoplace.
Le retour à Pau se fera avec le froid et beaucoup de fatigue mais tellement de beaux souvenirs.
Avant de rentrer la BM au garage, je la lave pour enlever le sel amassé sur les routes des Monts d’Auvergne.
Joelle et Jean Louis, les intigateurs de ce superbe week-end