Comme l’an dernier le rassemblement d’Arguis sera le dernier de l’année et comme l’an dernier je ferai le déplacement en Espagne avec la 125 MZ. Avec une pensée pour Georges avec qui nous avions fait la route.
Samedi matin Pascal et son 500 XT nous rejoignent et viennent s’ajouter au petit groupe Francis et Alain qui sont arrivés la veille. C’est décidé nous passerons par le col du Pourtalet, les conditions de roulage en altitude sont bonnes, la météo est avec nous. La MZ est en grande forme et nous arrivons sur les lieux du rassemblement sous un beau soleil, passons le traditionnel pointage et réception du millésime, après avoir dit bonjour à quelques copains, plantage de tentes et repas comme l’an dernier nous déjeunerons (pour une dizaine d’euros) au petit restau du coin.
Dans l’après midi les copains des « Culs tannés » nous rejoignent avec Jacky en tête de groupe.
Grosse ambiance le soir autour de la Garbure, des lentilles confit, du fromage du pays accompagnés de différents spiritueux.
La soirée continue autour de l’immense et unique feu du rassemblement, quelques rencontres et discutions et nous rejoignons le campement.
Après le petit déjeuner, faut charger les motos et faire la route dans le sens contraire, Alain ne tarde pas, la route va être longue jusqu’à Clermont Ferrand.
La douzaine de motos prennent le chemin du retour, qui va être épique: tout d’abord je tombe en panne d’essence, je penche la 125 et réussi à arriver à la station service, nous repartons, mais je vois bien que la MZ n’avance plus, sur les conseils de Denis et de Pascal je démonte le carbu et bien sur la gicleur est bouché et la cuve et pleine de corps étrangers, je jette dans le fossé le fond de cuve en même temps qu’une vis qui devait maintenir le carbu, je repars avec une vis en moins, pas de fuite et la 125 file un bon train.
Grande ligne droite je me couche sur la sacoche de réservoir les pieds sur les cales pieds passagers, je frôle les 90 kilomètres heures, au moment de tomber un rapport, mon pied cherche le sélecteur, mais ne le trouve pas, il a disparu, normal je l’ai perdu. Je monte dans le side de Francis et en compagnie de Pascal nous scrutons les bas cotés, au bout de 2 kms nous apercevons le petit bout de ferraille, quelle chance, sinon……….
Nous retrouvons le reste de la troupe en haut du Pourtalet ou nous mangerons tous ensemble.
La descente du col est assez rapide, ce qui ne nous empêche pas d’observer les sommets (sans neige) mais très beaux sous le soleil.
J’essaierai de taper la bourre avec la 125 RDX de Jean Marc, en vain, le pisse feu japonais est plus rapide ma belle Est Allemande.
Quel superbe week end.