27ème Estrella à Javalambre

Notre ami Pierre de Nice,rencontré dernièrement à Arguis nous a parlé d’un rassemblement du coté de Terruel en Espagne et organisé par le moto club de Salou dont il est membre.

La spécificité de cette concentre c’est qu’il faut mériter la médaille, il faut aller la chercher au refuge du mont Javalembre, un peu comparable à la Stella Alpina Italienne, le chalenge nous parait correct. Avec quelques copains des « Culs Tannés » nous décidons de nous inscrire.

Marc et moi rejoignons les copains, une partie chez Capdérou (restau du moto club) et les deux derniers à Oléron puis nous passons en Espagne par le tunnel du Somport et notre petit groupe file tranquillement vers Saragosse où nous attend Raphaël. Il vient nous rejoindre avec une très belle 400 Kawa qu’il a achetée neuve dans les années 70.

Petit restau dans le centre ville de Saragosse et il faut reprendre la route direction Terruel, je passerai l’anecdote où on perd Richard que l’on retrouvera 100 km plus loin.

Nous arrivons à Manzanera juste avant la nuit pour ne pas monter les tentes à la frontale.

Nous retrouvons Marie, Pierre, Jacques et sa compagne, Joe et son sympathique Side-car sur R100 GS. Après le repas nous allons en ville pour suivre les motards Espagnols qui font le tour de la ville pour une retraite au flambeau, sans oublier la minute de silence pour tous les motards partis trop tôt en 2015. Georges sera cité dans le discours, nous trouvons cela émouvant d’entendre son nom en Espagne. Pour une partie d’entre nous c’est la tournée des bars et pour Marc et moi direction le sac de couchage.

Le matin les motos et les tentes sont recouvertes d’une belle gelée blanche, ma BM a du mal à démarrer, faudra que je pense à changer la batterie.

Jacky et les copains de Culs Tannés repartent déjà ils ont rendez vous à Saragosse où Raphaël les attend et nous, nous allons essayer de monter sur la montagne chercher la belle médaille. Tout commence par une route empierrée, une sacrée montée avec des ornières, des saignées et des gros cailloux, faut rester vigilant, certaines motos sont plus à l’aise que d’autres bien trop lourdes. Ma BM se débrouille pas trop mal, le side de Joe slalome entre les cailloux, tandis que Marie et Marc auront un peu plus de mal avec leurs machines lourdes et plus adaptées aux belles nationales qu'aux chemins fréquentés par les chêvres, quelques motards glissent sur le cailloux et tombent heureusement sans gravité, tout le monde aide à relever les machines.

Enfin c’est l’arrivée au refuge où nous nous présentons pour prendre possession de la MEDAILLE.

Nous restons concentrés dans la descente et enfin rejoignons la route, que ça fait du bien aux bras de retrouver le bitume ! la fourche de ma BM n’a pas été prévue pour faire du tout terrain.

Avec Marc, nous traçons direct vers le chemin du retour, ce n’est qu’à la nuit que nous repasserons le tunnel du Somport et attaquerons la vallée d’Aspe sous la pluie, moment de solitude.

Enfin la maison et la douche bien chaude.