Départ mercredi matin vers 8h de Neuvic, le side roule tranquillou vers les Pyrénées et le Pays Basque, à Cambo-les-Bains c’est la pause casse-croûte, puis direction la frontière par Roncevalles et le col d’Ibanieta. Ensuite c’est la descente vers Pampelune, je fais une halte pour la nuit à Puente la Reina dans une auberge de jeunesse: 18 euros la nuit avec le petit déjeuner. C’est un lieu de repos pour les randonneurs du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Je partage la chambre de quatre lits avec 2 coréens bien fatigués, il y a un qui a des ampoules aux pieds il a l’air de souffrir un peu et se demande s’il va pouvoir continuer à marcher longtemps. Ils sont partis de Pau et espèrent bien rejoindre Compostelle.

Le lendemain matin vers 9 heures je reprends la route il fait moins 2°, je passe par Logrono et ensuite je prends la N120. L’Espagne est recouverte de neige à perte de vue, c’est magnifique en passant par le Puerto de la Pedroja ce sont les immenses sapins qui sont recouverts de neige c’est de toute beauté.

Après Burgos deux Moto-Guzzi me doublent, ce sont les copains de Clermont, Pat et Thierry, une halte et le café des retrouvailles s’impose. Un peu de chaleur dans le bar ne fait pas de mal. Nous ferons le reste du trajet à trois.

Vers 14 heures nous arrivons à Cantalejo lieu du rassemblement de la Leyenda, nous faisons un arrêt casse croûte, un plato combinado fera l’affaire, A peine sortis du restau que Serge et Claire de Montluçon arrivent. Un peu plus tard c’est Manu de Bordeaux qui nous rejoindra au campement.

C’est parti pour l’installation du campement et la corvée de bois pour le feu de camp qui nous réchauffera pendant trois jours.

Les températures durant les trois jours ne seront pas très froides comme certaines années, mais elles seront tout de même bien négatives pendant la nuit.

Le vendredi et le samedi entre les visites de villages et les pauses repas au restaurant le temps passe bien vite, la belle vie quoi.

Samedi soir c’est le traditionnel apéro des français chapeauté par Anne-marie et Michel Cornille, les correspondants français de « La Leyenda Continua » ici chacun amène une boisson et une spécialité maison, le boss de la Leyenda (Mariano) passe nous dire bonsoir, un sacré bonhomme, c’est lui qui a fondé les « pingouins » de Valladolid il y aura 40 ans l’année prochaine. Pas mal de copains sont autour de la table: Chantal et Gus de Limoges font figures d’anciens, nous devons être un trentaine, pas mal de nouvelles têtes. C’est la fête entre anciens et nouveaux, c’est le but.

Peut être un peu moins de français que les autres années autour de la table, le Covid est passé par là et aura fait peur aux motards de l’hexagone.

 

Nous finirons la soirée entre copains autour du feu de camp, demain c’est déjà au retour qu’il faudra songer.

Après une nuit de sommeil plus que correcte, grâce aux boules Quiès, c’est vers 8 heures 30 que nous commençons à plier le campement, la pluie annoncée tarde à venir et c’est tant mieux. Un dernier café et c’est le départ.

A dix heures je suis le premier à partir, normal c’est moi qui roule le plus lentement. Avec Pat et Thierry nous avons convenu de dormir ce soir à l’auberge de jeunesse de Pau. Manu rentre direct sur Bordeaux, Claire et Serge passeront la nuit à Cestas, Michel et Anne-Marie feront une halte à Burgos.

Je trouve pas mal de brouillard jusqu’à Soria et ensuite de la pluie non stop jusqu’au tunnel du Somport. C’est peu avant le tunnel que Pat et Thierry stoppent à une station service où je je suis en train de faire le plein et me réchauffe un peu, dernier café avant d’arriver. A la sortie des presque 9 kms du tunnel c’est de la neige sur la route qui nous attend, les copains roulent au pas les pieds au sol, ils assurent, pour ma part c’est beaucoup plus simple le side est dans son élément. En descendant la vallée d’Aspe la neige se transforme en pluie.

C’est complètement rincés que vers 20 heures nous arrivons à l’auberge de jeunesse, il ne reste plus qu’une chambre de deux lits, Pat devra déplier son matelas gonflable, pas grave. Les motos se reposent au garage et pour nous une bonne douche et un repas déshydraté nous réchauffent le corps. Le lendemain c’est vers dix heures que nous levons le camp, les affaires sont sèches, mais pas pour longtemps dehors c’est le déluge, les Pyrénées Atlantiques sont en alerte rouge, pluie et inondations, ça m’étonne pas.

Allez salut les copains et bonne route.

Pour ma part c’est vers 15 heures que j’arrive à Neuvic, il était temps je commençais à avoir faim.

 

S’il devait y avoir une conclusion à ce récit, je dirai que ce fut un superbe week-end: copains, motos, balades, restau, rencontres…….

C’est juste (entre autres) pour des moments comme cela que je trouve la vie formidable.

 

La Leyenda Continua 2022
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