Quarté Belge, la finale à Novi-Sad en Serbie
J’arrive en Voïvodine dans le parc national du Fruska Gora, où je loge ce soir. Fini cette dizaine de jours où j’ai voyagé seul.
Voyager seul c’est carrément impossible pour certains: seul toute la journée et bien sur la nuit.
Je reconnais que par moment ne pouvoir partager avec personne, des émotions, des impressions sur des paysages, un repas avec une bonne bouteille…c’est un peu lourd.
Et ceux qui me connaissent sont surpris car ils savent la capacité que j’ai pour échanger et discuter.
Mais ça vous force aussi à provoquer les rencontres, la discussion et je peux dire que j’ai malgré tout partagé des moments d’échanges avec pas mal de personnes.
Le 1er Septembre je m’apprête à rejoindre les amis du Quarté Belge organisé par Michel Limbourg, la dernière étape est Serbe, à Novi Sad en Voïvodine sur les bords du Danube, deuxième ville de Serbie, dominée par la forteresse de Petrovaradin qui a résisté aux Ottomans. C’est une ville nouvelle fondée en 1700 par les austro-hongrois et cela se voit dans l’architecture des bâtisses du centre-ville de Novi-Sad.
Je traverse le park du Fruska Gora et je rejoins la petite ville de Béocin, il parait qu’un bac relie Béocin à Novi-Sad en traversant le Danube. Je rejoins le bac et comme quelques personnes j’attends l’heure du départ, un départ qui n’aura jamais lieu, le passeur et propriétaire du bac nous annoncent que le moteur du bateau a rendu l’âme hier. Pas grave je prendrai le pont.
C’est donc dans le centre de Novi-Sad à l’hotel Putnick que nous logerons et nous rayonnerons pour les diverses balades et visites.
Les retrouvailles avec les amis belges, italiens, et français se feront devant un buffet bien garni.
La visite de la forteresse est le point fort de la semaine, elle est grandiose et domine le majestueux Danube. Je ne m’attarderai pas sur la visite d’une miellerie, une découverte des vins serbes se fera avec le repas, nous gouterons une dizaine de vins différents.
Nous ferons plusieurs balades dans le centre ville ainsi que des bars et restaurants qui ne manquent pas. Les amis Belges feront même la découverte d’un bar qui sert 150 bières différentes, le soir nous en ferons notre point de ralliement, il y a beaucoup à apprendre avec nos amis Wallons sur les techniques de fabrication et la façon de boire la bière. Essayez un jour de boire un sous-marin, il y a des chances que vous sortiez du bar à quatre pattes.
Le samedi soir c’est la remise des diplômes, un groupe folklorique serbe accompagné de danseurs font une belle représentation de musique et danses serbes. La soirée finira assez tard devant quelques bières.
Bravo Michel pour l’organisation du Quarté 2022, une organisation sans faille pour l’année 2022. Nous aurons une pensée pour Karinne et Michel qui n’ont pu se joindre à nous pour la finale.
Pas mal de copains prennent la route le Dimanche matin, chacun avec son itinéraire, pour Alain et moi ce sera le lundi matin que nous reprendrons la route en compagnie des italiens (Mauro, Luigi et Claudio) direction la Slovénie en passant la Croatie. Une belle halte dans la campagne slovène fera le plus grand bien, bien que les italiens ne logent pas dans le même village, nous prendrons le repas ensemble. Belle soirée autour de la table avec les amis italiens.
Le mardi c’est la traversée de l’Italie, toujours un peu galère, ce sera une journée autoroutes et camions. Ce soir nous dormons dans le monastère à Alessandria où je fais souvent halte. La pizza du restaurant voisin est une des meilleures que j’ai goutées, c’est aussi l’avis des copains que j’y emmène.
Le mercredi une grosse journée nous attend: Le col de Sestrières, le Lautaret, puis Grenoble, Saint-Etienne, Clermont, et enfin dans la nuit et sous un orage violent nous finissons d’arriver chez Alain avec une bonne soupe pour récompense afin de réchauffer les corps fatigués.
Le jeudi, dernière étape pour arriver à la maison, depuis le temps je me rappelle à peine de l’adresse. Alain n’a pas envie de s’arrêter de rouler et décide de m’accompagner un bout de route. Vers 13 heures c’est chez Zébulon au Relais de St Jacques que nous prendrons ensemble le dernier repas du périple serbe.
Merci encore une fois à Zébulon pour son accueil et sa bonne humeur, pas mal de restaurateurs devraient venir faire un stage dans le restaurant de la famille Gibiat à Gimel-les-Cascades.
Vers 16 heures je referme la porte du garage sur la BM, que du positif avec la 1150, une machine un peu lourde, certes, mais son comportement sur route goudronnée ou non est exemplaire. En montagne elle bronche pas. Maintenant elle a besoin d’une révision car j’ai vraiment débordé sur les kilométrages.