La légende de pingouins continue
Vendredi, après le boulot je rejoins Francis et Jean à la maison, nous finissons de charger les motos et le side de Francis (bien pratique)
Bien que la veille nous avions décidé de passer par le tunnel du Somport, les conditions météo nous font changer d’avis, nous passons donc par Bayonne et l’autoroute pour rejoindre Burgos où nous devons dormir ce soir.
Du coté de San Sébastien nous sommes sous des trombes d’eau, de la grêle et du froid. En arrivant à Burgos dans la soirée nous apprendrons que le tunnel du Somport à été fermé notre choix de passer par l’autoroute a été judicieux.
Soirée sympa au restaurant du petit hôtel que Francis nous a trouvé dans le centre ville de Burgos, les tarifs sont aussi bien sympas.
Nous passons une bonne nuit, malgré quelques ronflements, de Jean ou de Francis je ne balancerai personne, dans tous les cas ce n’est pas moi.
Dans la nuit une petite couche de neige a recouvert les motos et les températures sont négatives. Nous reprenons la route. les saleuses sont en action sur la route de Ségovie, plus exactement sur la route de Cantaléjo, c’est le lieu qu’ont choisi les organisateurs des Pingouins (Mariano et son équipe)pour donner un nouvel élan à cette concentration internationale qui avait auparavant lieu à Valladolid.
Malgré tout, un rassemblement subsiste à Valladolid. Valladolid s’est approprié le mot Pingouins (modèle déposé) le rassemblement de Cantaléjo a été obligé de changer le nom de la concentration et de la nommer “La légende continue“.
Sous l’impulsion de Michel et Anne Marie Cornille pas mal de Français se sont donné rendez vous ici, pas mal de nationalités sont représentées, nous avons même croisé un sud Coréen voyageant en 800 BMW, beaucoup de grands rouleurs ont fait le déplacement.
Le site dans lequel nous étions accueillis est capable de réunir 7 ou 8000 motards, un grand rassemblement international est né.
Nous planterons la tente à coté de celle de Jean Michel de Cognac, Jacques de Tarbes, Alain de Rouen, dans l’après midi Jean Marie et Régine arrivent. Ils sont partis de Pau le matin.
L’après midi nous croisons des copains, nous allons faire un petit tour de ville de Cantaléjo.
Le soir, Michel n’a pas oublié le traditionnel apéro des Français, chacun y amène la spécialité de sa région, du Jurançon au Chablis, du Bordeaux au rosé de Provence ainsi que des fromages de Pays et des charcuteries régionales, tous les coins de France sont représentés. C’est même en coupant du boudin Béarnais que j’ai laissé mon Laguiole sur la table, si un de vous l’a récupéré merci de me faire signe, il est de couleur bordeaux en bois et est muni d’un tire bouchon.
Après l’apéro nous avons réservé dans un restau proche, pas cher du tout mais très moyen.
Un dernier tour vers l’esplanade où jouent des groupes rock et nous partons essayer de dormir un peu, malgré le bruit et le froid de la nuit.
Le matin fait pas très chaud, la température est négative, le petit déjeuner est offert par les organisateurs et il faut plier le campement et charger les motos, Il fait un froid glacial dans ces grandes plaines agricoles de la province autonome de Castille et Léon.
Pas loin de Burgos, les gros nuages que l’on apercevait de loin finissent pas nous tomber dessus, en montagne toujours autant d’eau mais plus fraiche celle-ci, j’en profite pour tester ma nouvelle paire de bottes achetées récemment, je peux le dire elle sont étanches.
Un vrai soulagement d’arriver à la maison, qui se transforme en séchoir géant pour tout notre équipement, une douche et repas chaud et c’est l’heure de dormir un peu.
Le matin quand je pars au boulot Francis et Jean dorment encore, c’est beau la retraite.