La légende continue 2018
5H30 samedi, il fait encore un peu sommeil et dehors c’est l’hiver, se lever plus tôt que pour aller bosser, certains me prendront pour un fou, pas du tout, j’aime ça, dans tous les cas c’est le prix à payer pour me rendre à la « Légende Continue » et parcourir les 550 kms qui me séparent de Cantaléjo, non loin de Ségovie en Espagne.
La fatigue et le froid sont vite oubliés dès que le bruit de mon vieux flat twin se fait entendre, je traverse la cité Paloise tranquillement histoire de faire chauffer la mécanique, une fois que le moteur est à la bonne température je m’engage sur l’autoroute, je voudrais bien arriver au rassemblement avant midi.
Du coté de Burgos: un peu SP 98 pour la machine et un café pour l’humain et c’est reparti, fait pas chaud, la neige est sur les bas-cotés, la route est surveillée par les saleuses qui sont en attente sur les bords de la route et les panneaux météo signalent l’arrivée de la neige.
Sur la petite route après Aranda de Duero la neige commence à tomber et m’accompagnera jusqu’à Cantaléjo.
Après l’inscription, je plante la tente dans l’immense pinède sous la neige qui tombe à gros flocons, je rejoins le lieu de vie et restauration du rassemblement, à vue d’oeil il me semble qu’il y a moins d’affluence que l’an dernier. Je tombe sur Serge de Vézac l’heureux propriétaire du relais des sources, alors que je m’apprête à manger un bout, puis arrive La Fourme et Joëlle, ensuite le grand Jules puis un copain des Bombardiers, Pat et un copain de Clermont, puis le Belge et Henry etc…… et cela se terminera à l’apéro des Français organisé par Michel et Anne-Marie où nous serons une cinquantaine.
Dans la soirée la neige cesse de tomber, nous pataugeons dans la gadoue, heureusement le terrain est sablonneux.
C’est une superbe organisation avec une grosse équipe de bénévoles dirigée par Mariano, le fondateur de Pingouins de Valladolid, une très belle exposition Bultaco, la présentation de la nouvelle Ducati Panigale et son moteur V4 issue du moteur de grand prix, expo et conférences de baroudeurs et de leurs machines ayant parcourues des milliers de kilomètres.
La soirée finira sur de la musique rock sur la grande scène centrale.
Quelques heures de sommeil et c’est le rituel pliage de tente, elle est détrempée et doit peser un vingtaine de Kilos, c’est du coton.
Le retour se fera sous les perturbations: petites au départ et énormes vers le pays Basque, c’est un vrai déluge du coté de Bayonne, la pluie aura au moins le mérite de laver la moto et l’équipement du sel qui recouvrait les routes Espagnoles.
Pour conclure je dirais qu’il il me semble qu’il y avait moins de motards à la « Légende » que l’an dernier, mais je peux vous dire que la qualité était au rendez-vous pour cette l’édition 2018.