Pau/Russie/Pau 2019
Vendredi 26 juillet Trévise/Piscina(Torino) 490kms
Quelques jours dans la famille italienne , du plaisir de revoir des personnes que l’on aime, 5 jours qui passent très vite.
Mercredi 31 juillet - Piscina/Lac d’Idro (Ponte Caffaro) 360kms
Le lac ici fait seuleument 10kms de long, ce n’est rien comparé, au lac de Garde ou d’Iseo qui ne sont pas très loin.
Avant d’arriver au lac d'Idro, j'ai fait un arrêt a SaLô et oui, au bord du lac de Garde beaucoup de tourisme aussi je continue ma route
J’ai trouvé une auberge de jeunesse juste au bord du lac, les pieds dans l’eau: Active Hostel, je vous la recommande
Marche à pied en montagne qui domine le lac, de superbes vues sur celui-ci, c’est le programme des deux jours que je passe au bord du lac d'Idro
Je reprends la route demain vers la Toscane direction Sienne.
Jeudi 25 juillet Montenars / Trévise 165kms
C’est notre dernier jour à deux, en effet demain matin je dépose Mymy à l’aéroport car elle retourne à Bordeaux puis à Pau pour reprendre le boulot . Moi je continue la route vers Turin passer quelques jours dans ma famille ensuite je prévois un petit voyage en Italie, d’abord en montagne puis à Sienne pour me rendre à un rassemblement .
Pour aller à Trévise nous faisons un détour par Pordenone, ville qui a vu naître mes grands-parents et mon père .
Ce soir, quand il fait un peu plus frais, nous partons faire un tour dans la ville de Trévise: manger une bonne pizza et prendre quelques photos de jour et de nuit .
Je n’aurai pas de connexion à Turin mais si c’est OK à partir du 31 je pourrais reprendre la rédaction du blog. A bientôt
Mercredi 24 juillet Bon anniversaire Yo . Pour nous repos... et oui encore
Ce matin nous partons faire une promenade à pied dans la montagne, de là-haut nous avons une vue sur toute la vallée, c’est très beau .
L’après-midi c’est une balade, toujours à pied, sur le sentier des trois cascades et ça va être l’occasion d’une petite baignade bien fraîche .
Mardi 23 juillet Vransko à Montenars 380kms
Ce matin nous quittons notre chalet de bois et la Slovénie pour nous diriger vers l’Italie avec une petite incursion en Autriche.
Avant de quitter la Slovénie nous faisons un petit détour vers Bled et Ujank et leurs superbes lacs aux eaux turquoises. Heureusement nous sommes à moto ce qui nous permet de remonter les files de voitures qui s’accumulent
Le passage de la Slovénie vers l’Autriche se fait par un tunnel, le tunnel de Karawanken long de 7,8 kms dont le tarif est de 7,50 € ...1€ le km !
Nous arrivons en Italie à Montenars dans la région de Udine et découvrons notre étape pour la nuit . L’accueil de la propriétaire et sa maison sont tellement sympathiques que nous décidons tout de suite de réserver une nuit supplémentaire.
Le coin est très agréable, au pied de la montagne et c’est très calme .
Lundi 22 juillet Repos
C’est pas mal aussi de ne rien faire ! Ce matin nous sommes allés faire quelques courses au village et j’en ai profité pour m’arrêter visiter le musée de la moto de Vransko. Voici quelques photos.
L’après-midi nous sommes partis faire un tour dans la montagne, cet endroit est vraiment magnifique, nous avons ensuite nourri les truites du camping .
Dimanche 21 juillet Budapest / Vransko 428kms
Vers 8h30 ce matin nous quittons Budapest la bruyante pour rejoindre la Slovénie.
Nous prenons l’autoroute et longeant pendant 50 kms le lac Balaton qui au vu de la circulation qu’il y avait ce matin doit être le lieu de villégiature préféré des budapesti .
Juste 2 kms avant d’arriver à notre étape du soir il a commencé à pleuvoir très sérieusement, nous nous sommes vite abrités, encore une fois, dans une station-service où une bonne dizaine de motos nous on rejoints. L’orage était dense, violent et nous avons dû attendre une bonne trentaine de minutes pour repartir.
Nous ne sommes pas déçus par notre choix pour cette étape, nous sommes dans un camping avec des petits chalets en bois, en pleine nature,au pied de la montagne...et quel calme !
Samedi 20 juillet Budapest by day
Ce matin nous nous sommes réveillés tôt et avant 8h nous sommes déjà dans la rue. Ah c’est mieux comme ça. Hier soir la ville grouillait de monde, beaucoup de jeunes en bande qui viennent faire la fête, picoler quoi, de la circulation donc du bruit et beaucoup de touristes bien sur...comme nous.
Nous remarquons aussi quelques petits groupes d’hommes plus âgés et pensons que les dizaines de salons de massage Thaï y sont pour quelque chose.
Beaucoup d’alcool également et à cette heure très matinale nous en constatant les dégâts, des hommes couchés par terre, sur des bancs ou réveillés et déjà très alcoolisés.
C’est une grande ville au bord du Danube réputée pour ces spas.
Demain départ pour la Slovénie.
Vendredi 19 juillet Svalyava / Budapest 390kms
Nous quittons notre chalet dans l’oblast de Transcarpatie qui est une subdivision administrative autonome de l’Ukraine dans la capitale est Oujhorod.
Nous passons la frontière ukrainienne assez rapidement sans trop de difficultés, juste répondre aux questions idiotes des douaniers qui nous demandent si on a ramené des Kalashnikov et des narcotiques de Russie.
Le passage de la frontière vers la Hongrie s’annonce plus difficile quand nous apercevons la longue file d’attente de voitures et camionnettes . Nous nous mettons dans la file et commençons à attendre notre tour en plein soleil quand un hongrois descend de sa voiture pour nous faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’attendre quand on est à moto et que l’on peut remonter la file . Il n’aura pas à nous le dire deux fois , nous passons donc très vite la frontière après un contrôle très succinct . Il nous aura fallu 45 minutes pour passer les deux frontières.
Quelques kilomètres plus loin nous allons être de nouveau ralentis mais cette fois ci par une file humaine, cela ressemble à une marche religieuse avec beaucoup de jeunes apparemment ukrainiens . Pareil ...priorité aux motos, enfin là c'est nous qui le décidons, nous remontons dans la file.
Nous arrivons sur l’autoroute et n’avons pas encore acheté la vignette qui permet de circuler, nous la trouverons plus tard dans une station-service pour un montant de 1470 huf soit environ 5€.
Pendant le trajet une camionnette nous double, je trouve qu’elle fait un drôle de bruit et je m’aperçois que sa roue arrière droite est complètement à plat, j’ai à peine le temps de lui faire un appel de phare que le pneu éclate . Des morceaux de pneus s’envolent un peu partout et la camionnette part un peu en travers . Grosse frayeur mais heureusement nous ne la suivions pas de trop près.
Que de l’autoroute jusqu’à Budapest, pas mal de circulation pour rejoindre l’appart qui se situe plein centre ville. Nous partons à la découverte de la ville , Budapest by night.
Jeudi 18 juillet repos
après un petit déjeuner ukrainien composée de porridge, œufs durs, crêpes fourrées au fromage frais et un truc mou qui pourrait être du fromage, non plutôt du beurre, non plutôt de la margarine bah en fait on sait pas trop .... nous allons faire un tour au petit marché de la ville voisine .
Nous prendrons ensuite un très bon repas à notre motel, composé de poisson frais grillé et de légumes suivi d’une bonne sieste, un peu de lecture... les vacances quoi!
Mercredi 17 juillet - Olvesk Svalyava 598kms
Nous allons rouler toute le journée toujours sur une interminable ligne droite en plus ou moins bon état, ça avance pas mal sauf quand on rencontre des zones de travaux. Nous traversons champs et forêts immenses. Plus au sud après Stryi nous commençons à apercevoir quelques sommets, la route change aussi, enfin des virages...quel bonheur !
Après avoir doublé un camion, 2 policiers près d’une guitoune me font signe de m’arrêter, me parlent en ukrainien, m’expliquant quelque chose que ,bien sur, je ne comprends pas. Il finira par me conduire un peu plus haut pour me montrer un panneau stop et une ligne blanche au sol pratiquement effacée.
Avec l’aide de Google traduction il m’explique que j’ai franchi la frontière sans m’arrêter. Quelle frontière ?? Celle de laHongrie est plus loin, celle de la Roumanie plus basse. Il me dit que c’est la frontière entre l’Ukraine et les Carpates et que c’est un territoire indépendant. Nous en sommes pour 225 Uah de PV soit une dizaine d’euros. Comme ils sont sympas et souriants nous leur demandons de l’aide pour rejoindre notre étape du soir, ils se connectent sur Google Maps pour nous aider. Bienvenue dans les Carpates.
Nous avons réservé une nuit dans un chalet en bois et nous trouvons le lieu tellement sympa que nous demandons à rester une nuit supplémentaire.
Mardi 16 juillet Ryl’sk Olvesk 615 kms
Nous partons vers 8h pour pouvoir passer la frontière au plus tôt. Quand nous arrivons il n’y a pas de monde, 2 voitures 2 camions.
Nous devons patienter en attendant le responsable de la fouille. 30 mn plus tard il arrive tranquillement, nous bouscule un peu pour tout décharger, à un moment il me pousse même le bras pour que j’aille plus vite. Il hausse le ton, fait son chef, recontrole les documents et nous pouvons enfin tout recharger sur la moto. Nous sortons de l’espace russe après un autre contrôle de papiers. Do svidania Russie, je reviendrai c’est sûr !
Nous arrivons ensuite côté ukrainien, re...nous vidons tout et la fouille est plus minutieuse mais plus sympa...surtout la petite douanière blonde et son joli sourire. Le poste frontière paraît délabré, la chaussée est faite d’ornières et de nids de poule, il y a des chiens errants. Bon au final un peu moins de 2 h pour passer les 2 frontières, ce qui n’est rien comparé aux 7h entre la Biélorussie et la Russie.
Nous commençons par 50 kms de voie vraiment pourrie et cela s’améliore quand nous rattrapons la E101 qui rejoint Kiev. La conduite est similaire à celle des russes, un seul leitmotiv pour tous les conducteurs (voitures ou camions) doubler à tout prix. Il faut toujours être attentif. Entre celui qui arrive en face en doublant en 3ème position en me faisant appel de phare pour que je lui laisse la place et celui qui me veut doubler à fond toujours en 3ème position, sans oublier les nids de poule qui surgissent même si la route semble correcte ,l’attention est de rigueur. Il y a quelques accidents et pas mal de gerbes sur le bord des routes.
Nous traversons Kiev et la circulation est très dense, il n’y a pas de périphérique. Nous roulons toute le journée alternant bonnes et mauvaises routes. Nous trouvons un hôtel en bord de route pour passer la nuit et nous restaurer d’une soupe, de pommes de terre huileuses et d’une bière.
Lundi 15 juillet Voronej / Ryl’sk 370 kms
encore une journée de platitude avec des champs à perte de vue tournesols, blé, soja...
Toujours sur une très très longue ligne droite, nous avons passé au moins 100 km sans voir une ville uniquement des champs.
À midi nous avons fait un détour dans la vie de Koursk pour nous restaurer avec un kebab foireux, on a connu mieux !
Nous logeons chez l’habitant et avons été reçus par Boris et son fils Anton tous les deux très sympathiques. Ryk’sk est une petite ville de campagne qui a l’air assez tranquille.
Nous sommes très proches de la frontière avec l’Ukraine demain sera notre dernier jour en Russie nous croisons les doigts pour le passage à la frontière.
Dimanche 14 juillet Saratov Voronezh 531kms
Ce matin nous avons joué les motards blaireaux qui attendent au maximum pour mettre leurs affaires de pluie et les enfilent quand ils sont mouillés à 50 % .
Nous avons eu un peu près 80 kms un peu difficiles à cause de la pluie mais sinon dans l’ensemble les routes étaient assez bonnes sauf quand nous avons rencontré des travaux avec la circulation alternée.
Nous avons fait certainement 500 kms de ligne droite sans virage sauf une ou 2 fois en traversant une ville où il y avait un rond-point.
À midi nous avons fait un arrêt pique-nique devant un char militaire sous lequel 3 gamins grignotaient des biscuits apéro.
On a aussi croisé la route d’un motard qui avait caché sa plaque pour échapper aux radars qui sont nombreux sur ces longues routes.
Environ 50 Kms avant l’arrivée, la température a commencé à chuter, passant de 28 à 17°, cette fois nous n’avons pas attendu et avons tout de suite enfilé nos vêtements de pluie ce qui nous a bien été utile .
Nous dormons ce soir dans une auberge de jeunesse dans la chambre « Harry Potter ».
Samedi 13 juillet Samara Saratov 430 kms
Nous sommes partis ce matin avec la fraîcheur car il avait pas mal plu pendant la nuit. En sortant du parking de l’hôtel nous avons constaté que la rue était vide aucune voiture ne circulait et toutes les rues sur les cotés étaient bloquées par des barrières et des camions, on commençait à se demander si Samara voulait nous empêcher de partir. Enfin au bout d’un bon kilomètre un homme a retiré une barrière pour nous laisser passer.
Sur les 430 km parcourus nous en avons eu pas loin de 250 de route mauvaise à très mauvaise, il m’a fallu rester très attentif, toujours regarder devant et choisir le bon endroit pour placer la roue avant de la moto . Ma plus grande peur et de passer sur un gros nid de poule qui ne manquerait pas de nous faire chuter ou de casser le matériel .
À midi nous avons mangé dans un petit restaurant de bord de route et lorsqu’on nous a présenté le menu en russe nous ne savions pas quoi commander nous avons donc laissé faire le hasard. On nous a servi une assiette de spaghettis avec une grosse boulette de viande, 2 thés glacés, 2 grosses parts de cake raisins amandes maison et un café, le tout pour 335 roubles.
Lors d’une petite pause nous rencontrons 3 jeunes Russes très alcoolisés dont on a eu du mal à se défaire, ils ont bien dû prendre une bonne dizaine de photos autour de la moto, ils étaient stupéfaits de savoir que nous arrivions de France .
Sur notre trajet plusieurs voitures nous ont doublés en nous faisant des signes amicaux ou en klaxonnant pour nous saluer.
Nous arrivons en fin de journée à Saratov qui n’est qu’une étape pour la nuit. Nous sommes descendus nous balader au bord de la Volga avant manger des mantis ou des pelmenis, je vous laisse deviner ce que c’est . Pas beaucoup de photos aujourd’hui, le peu qu’on a vu de la ville ne nous a pas beaucoup inspirés.
Ah au fait, on a à nouveau changé d’heure, une heure de plus qu’en France.
Vendredi 12 juillet Samara
Samara est une grande ville de plus d’un million d’habitants c’est également une station balnéaire avec de grandes plages de sable sur le bord de la Volga .
Samara a d’importants chantiers navals et les usines Lada se situentdans la ville de Togliatti juste à côté d’ici..
Nous traînons dans la ville toute la journée et en cherchant une des places les plus grandes d’Europe, nous passons par hasard dans un des vieux quartiers de la ville . Nous y découvrons des maisons en bois très mal entretenues qui côtoient les immeubles modernes tout proches.
Nous nous arrêtons à midi manger une crudité et un morceau de poisson dans une cafétéria et reprenons notre marche dans la ville malgré le temps maussade et même la pluie.
Quelques nouvelles de Francis : il a décidé de repartir sur Moscou avec un camion et une remorque pour aller chercher le side-car et le ramener à la maison .
Jeudi 11 juillet Kazan Samara 390kms
Nous partons à 9h de Kazan, sortons de la ville sans grande difficulté et quittons assez rapidement la transiberienne pour nous diriger vers Samara et quitter la région du Tartastan. Cette route est beaucoup plus agréable pour rouler car il y a beaucoup moins de camions. Le paysage a changé également, nous traversons la campagne russe, avec des immenses champs de blé, de maïs, de soja. Nous rencontrons des villages typiques avec des petites maisons en bois en plus ou moins bon état, et nous retrouvons parfois quasiment seuls sur la route en pleine nature. La route est assez bonne pendant environ 300 km mais nous rencontrons une portion très mauvaise, avec des nids de poule, où nous devons rouler à 50 km heures pendant 80 kms avant d’arriver à Samara . Nous avons changé de fuseau horaire en route et l’horloge du GPS affiche une heure de plus soit 2h de différence avec la France. La température augmente et lorsque nous arrivons le thermomètre indique 28° .
Mardi 9 et mercredi 10 juillet. Nijni Kazan 420kms
Il a commencé à pleuvoir à Nijni pendant la nuit et cette pluie va nous suivre jusqu’à Kazan, se faisant de plus en plus violente. Une pluie à remplir la chaussée et les bottes en moins de deux minutes . La sortie de Nijni a été longue car il y avait beaucoup de circulation et j’ai failli me faire renverser par un bus . La journée commence bien.
Nous avons été obligés de nous arrêter à plusieurs reprises en attendant une accalmie car la conduite était devenue dangereuse .
Je dois maintenir une vitesse de 95 km à l’heure pour ne pas être doublé par les camions qui sont très nombreux sur cet axe, ce qui augmente la dangerosité de la conduite par ce mauvais temps.
Nous arrivons vers 17 heures à Kazan dans les embouteillages et je dois rester très attentif à la circulation et à la chaussée car il me faut éviter des bouches d’égout et les rails du tramway qui dépassent d’une bonne dizaine de centimètres ainsi que de profondes flaques d’eau qui ne s’évacuent pas . Au premier abord cette ville est bouillonnante, les automobilistes jouent du klaxon sans arrêt et semblent très nerveux.
Arrivés à l’auberge de jeunesse nous avons tout juste le temps de nous mettre à l’abri afin d’ éviter une énorme averse. Après nous êtes installés nous partons à la découverte de la ville cette fois ci sous le soleil et qui s’est installé.
Nous reperons les lieux et le lendemain matin partons parcourir les curiosités de Kazan : le Kremlin, la mosquée, le muse soviétique, le marché...
Le matin au moment du petit déjeuner, l’employé de l’hôtel nous a demandé notre document d’enregistrement du précédent séjour. Nous avons mis un bon moment à comprendre ce qu’il voulait, merci Google traduction, et finalement il a pris nos passeports et nos papiers remis à la douane pour régulariser notre situation . Il nous a expliqué qu’à chaque étape nous devions présenter les documents remis à l’hébergement de la veille. c’était la première fois que l’on nous demandait cela mais cette petite formalité administrative nous a pris 45 minutes de notre temps. Ça a un peu énervé Christian.
Lundi 8 juillet - Nijni
Après une grasse matinée bien méritée, car ici le jour se lève à 3h du matin il est donc difficile de dormir convenablement, nous partons à l’assaut de la ville.
Nous débutons notre promenade en longeant la Volga à l’endroit où elle rencontre l’Oka. Nous arrivons au pied d’un magnifique escalier en forme de huit que nous allons bien sûr grimper . 451 marches, nous les avons comptées et montées.
Nous allons ensuite visiter le Kremlin de la ville et ses remparts.
À midi nous mangeons dans un petit boui-boui pour à peine cinq euros pour tous les deux et on s’est régalés, le soir un resto et coucher de soleil sur le fleuve.
Dimanche 7 juillet Moscou Nijni 440kms.
Nous partons vers Nijni en laissant derriere nous Francis. La sortie de la ville de Moscou n’en finit pas bien qu’il n’y ait pas beaucoup de circulation, il y a une petite trentaine de kilomètres à faire pour sortir de la ville .
La route est à peu près bonne jusqu’à notre destination mais bien qu’on soit dimanche il y a quand même pas mal de camions qui circulent . Par contre le soleil nous a quittés et nous nous prenons quelques averses .
On a quand même le cœur gros j’ai beau regarder devant et dans le rétro mais pas de Francis, pas de side et ça fait drôle .
En chemin nous nous arrêtons photographier une église et un homme s’appproche de moi pour m’indiquer qu’un peu plus loin il y a le très beau monastère de Nikolskaya, il se propose tout de suite de nous y accompagner et nous ne serons pas déçus, merci monsieur.
Nous nous arrêtons déjeuner dans un des innombrables cafés/restaurants de bord de route où l’on mange très simplement mais correctement des spécialités russes. Pour exemple nous pouvons prendre un repas complet pour déjeuner pour la modique somme de cinq euros pour deux personnes .
Arrivés sur place nous prenons possession de notre logement et commençons à visiter la ville haute. Nous passons devant une statue de Gorki qui a séjourné dans cette ville et devant une montgolfière en hommage à Jules Verne qui a cite Nijni dans son œuvre « Michel Strogoff ».
Plus tard nous prendrons notre repas dans un pub dans lequel nous trouverons une fresque sur le mur avec Cantona .
Samedi 6 juillet toujours à Moscou .
Hier soir après un bon petit resto, soupe russe et poisson grillé, nous avons fait connaissance de deux jeunes universitaires qui ont été attirés par le chapeau de Francis et la casquette de Christian. Nous avons baragouiné un long moment avec eux moitié français moitié anglais et c’était bien sympathique. Puis nous nous sommes promenés dans les rues illuminées de la ville jusqu’à la place Rouge. Toutes ces lumières c’est à la fois impressionnant et excessif.
Aujourd’hui c’était la visite des plus belles stations de métro. Bien sûr rien à voir avec celles que l’on peut connaitre en France . Comme à Saint-Pétersbourg ces stations ont été construites pour servir de protection en cas de guerre et d’attaque nucléaire et elles sont de vraies œuvres d’art, le but étant que le peuple puisse, lui aussi, profiter de l’art.
Ce matin j’ai vécu un grand moment d’émotion au mausolée de Lénine ... après deux heures de file d’attente quand même, mais il le vaut bien.
demain départ pour Nijni nous quittons Francis qui prendra un avion lundi pour rentrer à Gramat ☹️
Vendredi 5 juillet .
Depuis mercredi nos pensées sont un peu encombrées par tous les soucis que nous avons rencontrés mais cela ne nous a pas empêchés d’aller visiter Moscou . Voici donc quelques photos pour vous faire une idée de ce qu’est cette magnifque ville. Elle n’a pas le style romantique de Saint-Pétersbourg que nous avons visité l’année dernière mais ici tout est grandiose .
Jeudi 4 juillet.
Du coup ce soir nous réfléchissons sur la suite car le garagiste BMW a diagnostiqué une panne «mystérieuse » et annonce au minimum 1 mois de délai. Donc pour Francis c’est sur le voyage s’arrête ici à Moscou. Pour ma part je dois prendre une décision : continuer jusqu’au Baikal ou changer notre itinéraire.
Mercredi 3 juillet. Frontière russe vers Moscou 630 kms.
Nous roulons, épuisés, nous arrêtant tous les 100 kms pour boire un café. Vers neuf heures nous prendrons un repas chaud, chose que nous n’avons pas fait depuis deux jours....quel bonheur ! Mais ça ne durera pas.
À 100 kms avant Moscou nous nous arrêtons pour une courte pause et le side de Francis ne repartira pas.
J’abandonne Francis qui attend la dépanneuse car je dois prendre possession de l’appartement à Moscou et rejoindre Mymi qui arrive par avion. Francis se verra obligé de prendre une chambre d’hôtel car nous ne parvenons pas à nous joindre et il n’a pas les coordonnées de l’appartement. Quand c’est la galère ça ne s’arrête jamais comme ça !
Mardi 2 juillet de Minsk à la frontiere russe 700kms.
Comment fait-on pour sortir de Biélorussie? Départ 5h du matin direction Terespol. En faisant le plein nous remarquons une fuite de liquide de freins sur la roue du side car. Le pompiste nous conseille d’aller à Oscar où le garagiste détecte le purgeur de frein qui s’est desserré. Nous arrivons à Terespol poste frontière avec la Russie vers 11h.
Un douanier nous arrête et nous ordonne de faire demi tour car cette frontière nous est interdite. Il nous conseille d’aller au poste frontière proche de Gomel tout au sud du pays et à 350kms de là. Finalement il nous faudra faire 60 kms de plus pour trouver cette frontière perdue dans les bois. Le douanier me demande de venir dans son bureau et me dit qu’il n’a pas de tampon, avec la fatigue je crois qu’il me demande d’aller chercher des tampons à une frontière qui est à 60 kms et de lui ramener. En realite, un autre douanier nous explique que nous devons passer la frontière à 60 kms plus au sud. Le GPS nous fait une farce et nous nous retrouvons sur une piste pendant quelques Kms. Nous commençons à avoir le sentiment de ne plus pouvoir sortir de ce pays . Ouf nous y sommes et cette fois nous n’avons pas trop de difficultés pour passer la douane biélorusse. Nous attaquons maintenant la douane russe et là, les choses se compliquent très sérieusement. Il nous faudra neuf heures pour pouvoir entrer en Russie. Les papiers ont été épluchés, les motos vidées et il a fallu trouver un douanier qui nous aide à compléter un formulaire car tout était écrit en russe. D’un seul coup tout est devenu très compliqué, ajoutez la fatigue à tout cela...À 4h du matin nous reprenons la route.
Lundi 1er juillet. Biala Podlaska à Minsk 441 kms.
Apres un petit déjeuner bien mérité car nous n’avions pas mangé la veille nous referons l’embrayage et prenons la route .
Nous arrivons à la douane à Brest en Biélorussie et il nous faudra 4h pour finaliser les formalités administratives le tout encadrés par une douanière un peu trop zélée à notre goût . Elle nous demande des photocopies de nos papiers carte grise, passeport, visa que nous devons payer .
La canicule nous suit, lors d’un arrêt à une station service soudainement un vent très violent se lève et finit par faire tomber ma moto je sors pour la relever et là c’est des grêlons gros comme des œufs de pigeons qui me tombent sur la tête . Francis resté à l’abri rigole.
Nous reprenons la route et finissons par arriver à Minsk mais trop tardivement, le rendez-vous avec notre logeuse est raté de plus les avenues de la ville sont bloquées par un défilé de chars et autres véhicules militaires et dans le ciel une parade d’avions complète la démonstration de la puissance des forces armées du pays. Il me semble revoir les défilés commentés par Léon Zitrone dans les années 70 à l’epoque de la grande union Soviétique.
en attendant nous ne savons pas où dormir. Nous roulons mais ne souhaitant pas trop voyager de nuit, nous finissons par sortir les duvets et nous passerons la nuit dans la cabane en bois d’une station-service en compagnie des moustiques, d’un petit vent qui passe sous les planches et surtout les ronronnements des moteurs de frigos de camions stationnés pas loin.
Dimanche 30 juin
Wittenberg. Biala Podlaska (Pologne) 803 kms
Le patron du gîte nous a gâté, la table est splendide, rien ne manque: pain, confiture, yaourts, miel, fromage, charcuterie, dommage je n’arrive pas à manger de la charcuterie le matin au réveil. Bon Francis faut pas traîner, 650 kms d’autoroute plus 150 kms de routes nationales De Varsovie à Biala.
Pour la suite je vais essayer d’être explicite et concis, c’est à ça que les grandes plumes se reconnaissent.
Vers 10 h nous faisons le plein des motos en repartant de la station service, après deux trois plaisanteries avec deux polonais qui essaient de vendre du (grand) parfum à la sauvette et c’est reparti. Même pas 10 kms plus loin Francis pile dans la bande d’arrêt d’urgence et je me gare derrière lui, il me dit qu’il vient de perdre sont GPS, il descend du side et casque sur la tête le voilà parti.
Je me retrouve seul avec les deux motos, je gare un peu mieux le side, je mets les feux de détresse à la Suzuki et je passe derrière les rails, je trouve le temps long.
15mn plus tard je vois un fourgon jaune qui arrive et le gars qui en descend me demande ce qui se passe, je lui réponds que mon ami est à la recherche de son gps, il me dit que la situation est bien risquée et qu’il va appeler la police. Je me vois déjà au poste, c’est à ce moment-là que nous voyons mon Francis qui traverse l’autoroute en trottinant il vient de retrouver son GPS, le gars nous demande de partir de suite et nous protège la voie pour démarrer, nous roulons et nous sommes vivants.
A la première aire une pause bien méritée, Francis a un gros coup de fatigue, il est tout rouge et en plus il s'est pris les jambes dans un rail de sécurité, une plaie sans gravité au genou et au bras, heureusement qu’il avait le casque sur la tête dans sa chute, mieux vaut avoir abîmé le casque que le bonhomme.
Tout fini bien, plus jamais ça Francis.
Le reste de la journée va vous paraître bien fade après ce récit.
Que dire de plus: le thermomètre qui monte jusqu’à 42º, des incendies, l’embrayage de la BM qui est hyper dur, bon nous verrons demain.
Vers 22h nous arrivons au B and B une douche et au lit, il ne fait pas bon rouler de nuit par ici, sont un peu violents en conduite les Polonais.
Demain passage de la frontière Biélorusse, mais ça c’est une autre histoire.
Bon, les amis J moins 15 avant le départ.
La semaine dernière le visa tant attendu de la Biélorussie est arrivé, pas mal de suspens et d'incertitude pour seulement traverser la Biélorussie et rester une nuit à Minsk, ce qui nous évitera de passer une nouvelle fois par la Lituanie pour rejoindre la Russie.
Les visas affaires de 2 mois pour la Russie avec plusieurs entrées ont été obtenus sans trop de difficultés.
Le nouveau side-car (modèle aventure) de Francis est pratiquement prêt et ma Vstrom Suzuki ne demande qu'à finir son rodage.
La tension du départ commence à me gagner: avons nous pensé à tout? quel climat allons nous avoir du coté de la Sibérie, quels genres de routes allons nous trouver au Kasakhstan........ Deux mois de route et 20 000 kms, jamais je n'ai effectué plus grand voyage.
Comme d'habitude nous donnerons de nos nouvelles sur le blog quand cela sera possible, donc à très vite sur la route du Baïkal.
Vendredi 28 juin
Pau Langres 992 kms
le début est toujours un laborieux, pas seulement à raconter mais surtout à vivre et comme il faut bien commencer, c’est parti.
C'est le vendredi matin vers 10h30 que je prends la route pour rejoindre Francis du côté de Langres, si dans dans les Pyrénées la canicule est à peu près supportable, ça ne va pas être le cas partout et je vais m’en rendre compte après Toulouse en arrivant dans le Lot. Les températures vont commencer à grimper, il fera même 42º du côté de Clermont. Je me trompe même de route et rallonge en passant par le mont du Forez.J
Je suis un peu pressé mais la vitesse sur l'autoroute est baissée de 20 km/h, je me vois offrir une bouteille d’eau sur une aire de repos, faut hydrater les vieux qu’ils disent.
c’est vers 21h30 que j’arrive dans le petit hôtel où Francis a déjà passé une nuit. Il a déjà sympathisé avec les deux proprios. Pour me remettre sur pattes une belle côte de veau à la crème et aux cèpes accompagnée de petits légumes et de pommes de terre gratinées, j’arrive pas à tout finir dommage.
demain le traversée de l'Allemagne nous attend et les autoroutes allemandes c’est toujours la galére.
Samedi 29 juin
932 kms
départ de Langres vers 8 heures après avoir écouté quelques moments de vie (bien chargée) des deux proprios qui en fait sont frères et ont pas mal roulé leurs bosses vielles de plus de 70 ans chacun, l’un avec 7 mariages et le second comme cuisinier, avec une belle affaire en Corse qui a rapidement tourné au vinaigre, les corses ne sont pas ses grands copains.
Donc nous roulons, nous roulons et nous roulons sous une Tº qui ne descend jamais au dessous de 33º et qui monte jusqu’à 40º le rythme est régulier, nos arrêts sont fréquents pour faire le plein des motos et de flotte pour nous.
Contrairement à ce que je pensais les autobahns allemandes sont assez fluides, quelques travaux bien sur, mais le trafic est bon, du moins dans notre sens, dans le sens contraire c’est plutôt sous le signe départ en vacances et là c’est pas la même histoire.
Pas grand chose à raconter, sinon que nous arrivons vers 20 h au B and B de WIttenberg, haut lieu du protestantisme et qui est considéré comme Rome l’est pour les catholiques du moins c,est ce que nous explique la proprio des lieux entre deux bières et des pizzas que l’on nous livre en Trabant. Ici nous sommes dans l’ancienne Allemagne de l’est et les Trabants étaient fabriqués pas très loin.
Pas le temps d’aller faire une prière à la belle église de la Toussaint, il est presque minuit et demain le programme est chargé, autoroute et chaleur pour rejoindre la Pologne.