La Leyenda 2020 à Cantalejo

C'est la première longue sortie du Side, plus de milles kilomètres dans le week end, parti de Pau en compagnie de Marc qui me suit avec son Transal,  le vendredi matin sous la pluie qui se transforme en neige avant de passer le tunnel du Somport.

Nous longeons le lac de Yesa, à Lumbier, nous prenons une petite route bien sympathique pour rejoindre Tafallae t passons par les belles routes qui longent les vignes d'un des vins les plus réputés d'Espagne: Le Rioja. Vers Soria arrêt restau et nous continuons notre route vers Cantalejo qui est situé pas très loin de Ségovie. Peu avant d'arriver le réservoir du side se vide et je mets le robinet d'essence en position réserve et là .....rien ne passe, le moteur est en panne de carburant, heureusement que j'ai fait suivre une nourrice d'essence. Après constatation et réflexion il n'y a pas de réserve, le petit tuyau qui permet de pouvoir faire quelques kilomètres supplémentaires a été supprimé, j'en parlerai à l'ancien propriétaire, cette petite frayeur lui coutera une petite bière.

Arrivés le vendredi après midi est bien sympa, cela permet de profiter et de passer un peu plus temps à la concentre et avec les copains, il a fallu attendre la retraite pour connaitre cette situation. Les tentes sont plantées dans l'immense pinède ou quelques feu brulent déjà. Des copains des Culs Tannés déjà arrivés finissent de s'installer, Jules et Michel Cornille sont arrivés la veille.

Patrick et Thierry de la région de Clermont Ferrand arrivent dans la soirée, nous passerons une partie du week end avec eux.

Le groupe de rock commence le concert et à minuit le champagne est offert par les organisateurs avec des pignons de pins qu'il faut manger un par un au rythme des douze coups de minuit. Il y a beaucoup de monde sur la scène, malgré le thermomètre qui est en dessous du zéro.

La nuit pas trop de bruit, il faut bien se couvrir pour se protéger du froid. Le samedi matin tout est blanc, le café Bialetti accompagné de viennoiseries est pris devant la tente. Dans la matinée balade en ville et sur le site immense de la concentre, visite des expositions de motos anciennes et de machines plus récentes, de course ou de voyages. Le samedi après-midi Régine et Jean-Marie arrivent, hé oui Régine n'est pas encore à la retraite et travaille le vendredi, la pauvre.

Le samedi soir c'est le traditionnel apéritif des français organisé par Michel Cornille, ambiance et diversité de mets et de boissons sont sur la table. Nous finirons le repas devant la tente avec un petit plat de tripes accompagné d'un petit rosé. nous passons la soirée autour du feu de camp voisin. Le froid est plus vif que la veille, la nuit sera fraiche.

En effet, le matin c'est une pellicule blanche qui recouvre végétation, tentes et motos, Jean-Marie me dit qu'il fait moins 6, d'autre diront moins 8, une chose est sure il fait pas chaud. Après le café nous plions les tentes, bien pratique le side pour charger les bagages, la place ne manque pas.

Vers dix heures c'est l'heure du départ, sur la route de Burgos c'est  brouillard givrant qui se colle à la visière du casque, ajouté au brouillard, cela fait une visibilité un peu réduite, en faisant le plein à Burgos nous retrouvons Jean-Marie et Régine à la station, en compagnie de Marc ils vont prendre la grande route pour rejoindre la France, moi j'ai décidé de me faire les bras en passant par la montagne.

Je prends les petites routes  via Logrono et Pamplona,  ensuite la direction du col de Roncevales ou le col d'Ibaneta, la route est belle le temp correct le side ronronne à ravir, pour un amoureux des flats twins, malgré deux ou trois erreurs de conduite, c'est du bonheur en solitaire.

Arrivé à la hauteur du restaurant en haut du col d'Ibaneta (l'endroit même où sous la pluie et le froid Alain a déposé les armes il y a un an jour pour jour) un motard me fait des grands signes, c'est Thierry de Clermont, avec Patrick , ils ont fait une pause cerveza, j'en profite pour m'assoir sur la terrasse ensoleillée avec eux et de profiter d'un moment de repos.

Patrick et Thierry finiront la soirée à la maison à Pau devant un plat de ravioli maison et ne repartiront que le lendemain matin. 

Vivement l'année prochaine.