Russie 2018
Conclusion.
Que retenir de ce voyage, comme je dis souvent les plus belles images vous ne pouvez pas les voir sur le blog: elles sont dans ma tête, mais je garderai en souvenir non seulement des images mais aussi des moments d’amitié entre nous 4 et des moments plus durs qui ont testé la solidarité du groupe.
Je pense notamment à la journée où nous avons roulé pour atteindre un hypothétique ponton au bout d’une presqu’île quand croyant être arrivés on se rend compte qu’il nous reste encore 33 kms de route défoncée, de chemin en pierre avec des ornières pleines d’eau où comme à chaque grand voyage je ferais ma petite chute, cette année c’est de l’eau boueuse que je vais gouter.
Je garderai aussi en souvenir le passage de la frontière finladaise/russe, presque deux heures à remplir des formulaires et à attendre, où Francis se fera rappeler à l’ordre par une douanière pas super rigolote parce qu’il sifflote au guichet, où il y avait un chien chercheur de drogue qui pensait plus à se faire caresser qu’à chercher de la poudre blanche.
Aussi le souvenir du dépaysement que l’on a pu avoir dans ce grand pays qu’est la Russie où nous n’avons pourtant parcouru qu’une province: La Carélie, bien plus grande que la France.
Pays tellement dépaysant où la barrière de la langue est terrible mais pas insurmontable, quand on se retrouve perdus en pleine campagne avec un GPS qui ne reconnait pas plus que nous les routes, avec des panneaux indicatifs en cyrillique et qu’un paysan essaye de nous renseigner et que vous ne comprenez rien, là, dans votre tête, vous vous dîtes que vous n’êtes pas près d’arriver.
Il y a aussi la nuit qui n’existe pas en cette période de l’année une fois passé le cercle polaire et accentue aussi cette perte de repères que nous avons ici.
La nourriture assez différente de la notre est surtout composée : de pommes de terre, de choux, de soupe, de poisson séché, le légume vert n’est pas très présent.
Les routes : quand vous sortez des « grandes routes » il n’y a plus de goudron, on finit aussi par s’y habituer.
St Pétersburg la magnifique, la beauté de l’île de Kidzhy avec ses immenses églises en bois, un coup de coeur du groupe pour Petrozavodsk la capitale de la Carélie au bord du lac Onéga et pour les deux jours de « repos » dans un gîte au bord d’une rivière à pêcher et à regarder le soleil se coucher.
Même si à St Pétersbourg les touristes pullulent près des sites, ne faites pas l’impasse et essayez de vous échapper et de vous balader notamment dans les couloirs du métro et du coté du quartier de Petrograd.
En revanche, on s’habitue très vite au tarif de l’essence: 0,65 centimes en moyenne le litre de sans plomb 95, vous ne trouverez que du 95 en Russie.
En Carélie vous ne verrez pas (sauf à St Pétersbourg) des nuées de petits hommes descendre en trottinant du bus, mitrailler de l’objectif tout ce qui les entourent et remonter aussi vite dans le bus sans avoir rien vu de leurs yeux.
Les hommes et les filles ont bien résisté, malgré quelques petits bobos: moustiques ou différentes bestioles qui vous piquent à longueur de journée, des crampes pour les hommes, les filles sont plus résistantes que nous.
Les motos: La 1200 de Francis et ses soucis de voyant d’huile avec aucune panne apparente, le garde boue du side qui s’est partagé en deux et une réparation avec des morceaux de bois contre les vibrations du side, ainsi que les deux ampoules de la BM qui n’ont pas résisté aux assauts de la route.
La petite Vstrom: les pneus et le kit chaine neufs au départ après plus de 12000 kms sont usés à 80 pour cent, sinon rien, comme je dis souvent sans être extraordinaire cette machine peut tout faire sans rechigner, elle fait le job, elle passe pratiquement inaperçue avec son bruit feutré, au parking elle n’attire pas les hordes d’aventuriers avec des motos rutilantes et fourgonnette d’assistance et c’est très bien.
Comme dit mon ami Francis, vivement le prochain voyage.
Des belles rencontres et des moments d’amitié, quelle richesse.
Francis:
" Faire 12000 km en 35 jours ça fait un peu mal au « cul » mais surtout beaucoup de bien à la tête.
Quand on a la chance de pouvoir voyager avec sa fille et de vrais amis, quand chacun prend sur soi les petits problèmes quotidiens et les transforme en franche rigolade en pensant que demain tout ira mieux rien ne peut arrêter les projets à venir. En fait on est heureux de rentrer d’un aussi long périple mais on est encore plus heureux de savoir qu’il va falloir préparer le prochain . Voyager c’est la santé !"
Vendredi 3 aout 322 kms
Cette fois le périple est bien fini, c'est avec 12189 kms de plus au compteur que je gare la Vstrom devant la maison.
J'ai du mal à réaliser toutes les belles aventures qui nous sont arrivées durant ces dernières semaines, j'ai encore la tête remplie de belles images, de grands moments de partage, les moments les plus durs sont devenus des anecdotes, ce soir et les prochains soirs je vais m'endormir en rêvant à de longues lignes droites bordées de pins sylvestres dans l'immensité de la Carélie.
C'est quand que l'ont repart?
Jeudi 2 août 744 kms
Petit déjeuner français avec pain et viennoiseries, cela nous avait manqué depuis le temps !
Elodie : « Ce matin les deux Tamalou avec qui j'ai voyagé reprennent la route vers Gramat. Malgré les "j'ai eu des crampes cette nuit" en passant par des "j'ai mal au talon", etc. ils restent bel et bien en grande forme et infatigables, les prévisions de nouvelles aventures se font déjà entendre ! C'est avec un réel plaisir que j'ai passé avec eux cette traversée de l'Europe de l'Est, et peut être que de prochaines viendront. »
Dans tous les cas les "Tamalou" se sont réjouit de ta présence et je me demande encore comment tu as fait pour nous supporter durant ces quelques jours, je te souhaite une bonne reprise.
Après t'avoir déposée à la gare de Langres, c'est vers Gramat que nous allons rouler durant toute la journée: Chaleur sur la route, vers 14h petit arrêt casse croute dans un bar très rock and roll, ce qui ne va pas déplaire à Francis.
Dans l'après midi petite sieste sur une pelouse bien fraiche et nous continuons notre descente. Du coté de Brive il fait nuit et il faut bien allumer les phares, seulement les ampoules codes et phares de Francis n'ont pas supporté les mauvaises routes russes et il roule avec les feux de brouillard depuis quelques milliers de kms en guise de feu de croisement et dans la nuit ce n'est pas suffisant, il va donc coller à mon feu arrière jusqu'à notre arrivée à Gramat vers minuit.
Mercredi 1er août 411 kms.
Nous quittons l'Allemagne en direction de la France. Après des kilomètres d'autoroute, nous prenons de magnifiques petites routes de montagne. Nous retrouvons enfin le plaisir de prendre des virages après ces longues heures passées en Allemagne sur d'interminables lignes droites.
A la frontière nous nous arrêtons voir sur Rhin le passage des péniches aux écluses.
Puis nous arrivons à Golbey, près d'Epinal, dans une autre zone Seveso, où Francis nous a trouvé un logis. Nous prenons notre dernier dîner tous les trois, puisque nous déposons demain Elodie à la gare.
Demain la route sera longue, 626 kms pour rentrer à Gramat.
Mardi 31 juillet 435 kms
Nous partons de notre zone industrielle et retrouvons le Danube sur une cinquante de kilomètres jusqu'à Passau. Nous alternons autoroute et route nationale, mais les paysages restent les mêmes, des champs, de l'industrie, des camions, etc. Toujours une corvée de traverser l'Allemagne.
Sous 37 degrés nous nous arrêtons au bord d'un lac issu d'une gravière toujours en activité, où nous nous baignons. Nous avions le choix entre une baignade au milieu des bateaux de croisière sur le Danube, où les bactéries de notre gravière.
Nous arrivons à une centaine de kilomètres de Stuttgart pour passer la nuit dans un appartement. Nous arrivons un peu tard et l'épicerie est fermée ainsi que le seul restaurant du village. Heureusement que la voisine avait cuisiné un ragout de haricots et nous le propose avec quelques tranches de pain.
Demain auf Wiedersehen l'Allemagne et retour au pays.
Désolée pour les photos il n'y en a pas beaucoup ...
Lundi 30 Juillet 266 kms,
Le compteur journalier du Vstrom vient de franchir le cap des 10 000 kms.
Nous quittons Brastilava en direction de l'Autriche. Nous passons par un côté de l'Autriche que nous ne connaissions pas, et peu joli. Car après la frontière slovaque, nous trouvons beaucoup de cultures de maïs, de tournesol, de betterave, d'oignon (nous en prenons un pour notre salade) un paysage qui nous laisse assez peu rêveur. Puis nous arrivons sur les berges du Danube, avec des vignobles en espalier, assez riche. Le fleuve est surprenant, navigable (péniches, bateaux de croisière, etc.), longé par des pistes cyclables et des lieux aménagés où nous ferons halte pour notre déjeuner.
Les logements sont assez chers sur les bords du Danube, mais Francis nous dégote un logement dans une pension de famille dans un site entre voie ferrée, zone de stockage de carburant et carrefour de routiers internationaux non loin de Linz. Nous sommes très certainement sur un site classé Seveso.
Dimanche 29 juillet 340 kms.
Ce matin nous nous sommes baladés dans la belle forêt des Carpates au milieu des épicéas, avec le chien du propriétaire qui nous a accompagnés tout du long. Dans la rosée matinale nous avons trouvé de beaux cèpes, qui permettront au chef de nous cuisiner une délicieuse omelette pour le déjeuner.
Nous quittons les sommets des Carpates et reprenons la route en direction de la capitale slovaque, Bratislava.
Surprise alors que nous nous arrêtons pour manger nos cèpes, la poche de courses avec toutes nos provisions a disparu, Francis l’a oubliée. Malheur dans la poche il y avait le pain et l’ail, tant pis nous ferons sans. L’omelette à peine cuite nous devons tout ranger l’orage gronde et nous rattrape. Nous devons partir dare dare. Si les jours précédents nous étions passés à côté des orages, aujourd’hui il est pour nous. Énorme orage et pluie abondante sur la route des montagnes, nous obligeant à mettre les vêtements de pluie.
Après 200 kms d’autoroute nous apprenons qu’il nous fallait une vignette que nous n’avions bien évidemment pas prise.
Nous arrivons à Bratislava en fin de journée, et avec le point GPS nous arrivons directement devant la pension de famille, en plein centre historique de la ville.
Demain nous longeons le Danube.
Samedi 28 juillet 267 kms.
Ce matin départ du ranch sans payer à cause d'un malentendu avec Booking. Après la réservation sur le site nous pensions que c'était directement débité et reversé à notre hôte.
La route jusqu'à Cracovie était encore une fois en travaux ce qui nous a causé quelques ralentissements.
Cracovie est une ville très belle surplombant, comme Varsovie, la Vistule le plus grand fleuve de Pologne. La beauté de cette ville fait que les rues sont envahis de touristes. Nous faisons la rencontre d'un français d'origine polonaise, chef cuisinier dans un restaurant français à Cracovie et auparavant dans le Lot-et-Garonne, avec qui nous avons échangé sur un bout de trottoir pendant une dizaine de minutes.
Ce soir nous dormons à Sihelné dans un chalet au pied d'une petite station de ski, au cœur des montagnes des Carpates, situé à quelques kilomètres après la frontière entre la Pologne et la Slovaquie.
Ce soir le menu est montagnard, en entrée potage à l'huile et à l'ail avec croutons et fromage. Pour le plat principal gras de porc, rognons de porc, choucroute et pommes de terre, que n'avons pas pu finir. Et en dessert, 2 crêpes à la myrtille et chantilly ! Bon appétit bien sûr, et surtout bonne nuit.
Vendredi 27 juillet 212 kms en moto et 6 kms à pied.
Ce matin nous quittons notre logement à Bialystok pour visiter Varsovie. En arrivant nous cherchons à garer les motos assez proche du centre. Nous les garons en dehors d'un parking payant et nous espérons qu'à notre retour elles y soient toujours. Malgré nos doutes il n'y a eu aucun soucis.
Varsovie est une ville splendide avec de belles bâtisses colorées et des petites ruelles que nous parcourons toute l'après midi.
En repartant de Varsovie, nous nous retrouvons dans les embouteillages pendant près de 1h30 sous la chaleur. En voyant d'autres motards prendre la bande d'arrêt d'urgence nous faisons de même, ce que nous ne nous permettrons pas en France.
Par chance nous parcourons les 80 kms restants jusqu'à notre auberge de jeunesse dans la campagne polonaise sur des petites routes dans les sous bois. L'auberge de trouve à Plackow dans un ranch où nous dormons dans un chalet en bois.
Demain matin direction Cracovie.
Jeudi 26 juillet 455 kms.
Nous partons donc de l'appartement et nous amenons Mimi à l'aéroport de Vilnius. Un petit pincement au cœur de la laisser après tous ces bons moments partagés.
Au départ de Vilnius jusqu'à Bialystok des petits villages avec des maisons en bois dans un paysage vallonné. Nous avons traversé de magnifiques forêts de pins. Route très agréable et avec peu de circulation. Une première partie d'autoroute après Bialystok, plutôt bonne, puis 30 kms de route en travaux jusqu'à Wyszków, en Pologne, où nous dormons.
Demain nous partons pour une visite de Varsovie.
Mercredi 25 juillet 315 kms
Aujourdhui trajet Riga-Vilnius. Rien de particulier, nous avançons tranquillement, quelques portions en travaux nous ralentissent légèrement, et Tom Tom nous perd un peu à l’arrivée.
Nous sommes en ce moment au rythme d’une capitale par jour.
Demain nous déposons Mymi à l’aéroport, elle reprend le travail car il faut bien que quelqu’un paie les vacances ! Ensuite nous poursuivons direction Varsovie.
Mardi 24 juillet 349 kms
Nous partons vers 9h direction Riga en Lettonie et devons nous arrêter du côté de Parnu pour enfiler les tenues de pluie.
Première étape l’aéroport pour récupérer Élodie la fille de Francis qui se joint à nous jusqu’à la fin du voyage.
Nous prenons possession de notre logement, un superbe appartement et marchons ensuite vers le centre pour découvrir la ville.
Lundi 23 juillet 391 kms
nous quittons Saint Petersburg et la Russie aujourd'hui sous une pluie fine qui nous oblige à mettre nos habits de pluie, bien sûr dès que nous les avons enfilés le soleil revient.
Une centaine de kilomètres pour arriver à la frontière Estonienne, premier contrôle Russe avec barrière, second contrôle pour les passeports et troisième contrôle pour les documents des motos avec fouille succincte et voilà, nous pouvons sortir du territoire Russe.
Poste frontière Estonien, je ne suis pas sur la bonne file et je me fait engueler par une créature deux tiers homme et un tiers femme, j’ai même pas le droit de modre la bande blanche et pourtant je suis seul, je ne gêne pas grand monde, de toute façon elle vocifère en Estonien que je parle très mal (c’est un mélange de Russe et de Finlandais)
Donc le feu passe au vert et une deuxième douanière tout juste plus sympa que le premier spécimen recontrole les passeports, les cartes grises, avec vérification des numéros moteurs, cela prend encore un peu de temps et enfin la barrière et le portail s’ouvrent devant nous.
Nous sommes en Estonie, à Narva.
Les 200 kilomètres jusqu’à Tallinn sont faits sur une route fantastique comparée à celles de la Russie.
Petite auberge de jeunesse, histoire de nous rajeunir un peu et ensuite visite de la charmante vieille ville et encore une journée qui est passée trop vite.
19, 20, 21, 22 juillet SAINT PETERSBOURG
En arrivant dans cette ville c’est le choc par rapport au petit coin de nature que nous venons de quitter. Il y a un monde de fou, énormément de voitures, mais que cette ville est belle. Elle nous fait penser à Paris, que de très beaux bâtiments qui datent de trois siècles, et tant de visites qui nous attendent.
Le premier jour nous partons à la découverte de la vile et passons devant les monuments ou immeubles les plus importants.
Le lendemain nous visitons l’Hermitage, un palais immense et magnifique transformé en musée par Catherine II, et le musée de l’Etat Major avec sa formidable collection de tableaux de Matisse, Dégas,Van Gogh, Picasso ou Monet.
Le dernier jour nous visitons quelques stations de métro réputées pour leur esthétique.
La barbe de Christian a beaucoup poussé depuis un mois aussi il fait un tour chez le coiffeur...voir sur les photos ce qui arrive quand on ne parle pas la langue !
Mercredi 18 juillet 0km
ce matin après une bonne nuit de sommeil et un petit dej nous partons à la pêche. Avec l’aide du propriétaire des lieux qui nous prodigue ses conseils et nous prête du matériel nous attrapons quelques poissons qui finiront ce soir en friture. Peu confiant peut être en nos capacités de pêcheurs il nous amène une assiette de poisson cuisiné (très bond’ailleurs), un litre de lait de chèvre et une quarantaine d’œufs. de caille.
Cet endroit est vraiment génial, en pleine nature, calme, nous nous reposons en nous disant que nous serions bien restés un peu plus.
Demain nous partons pour Saint-Pétersbourg dernière étape de notre passage en Russie.
Mardi 17 juillet 217kms
Nous prenons la route direction Zaostrovye, un petit coin de nature où nous allons passer 2 nuits près du fleuve Svir
En chemin, nous faisons une halte sur une aire pourvue d’un pont pour les vidanges de camions ou voitures. Francis en profite pour y faire grimper le side afin de détecter le problème d’un bruit métallique qui provient du panier. Ils font une réparation façon Mac Giver avec des petits morceaux de bois trouvés sur place.
Nous arrivons vers 16h dans un ensemble de chalets en bois dans une magnifique pinède, accueillis par une chèvre. Alors que nous avons réservé une chambre quadruple avec sanitaires en commun pour 34€ la nuit on nous présente un appartement avec grand séjour, 2 chambres lits doubles et salle de bain individuelle. Erreur ? Nous ne le saurons pas et surtout nous nous installons bien vite pour être sûrs qu’on ne nous déloge pas. Après une pause ronflante sur le canapé direction la rivière pour taquiner le poisson...bon, on a bien sûr prévu autre chose à manger, l’aventure ok mais on rigole pas avec la bouffe.
On assiste tranquilles au coucher de soleil sur la rivière Svir qui se jette dans le lac Ladoga.
Au fait nous avons eu le soleil de minuit depuis Stockholm et commençons maintenant à avoir des nuits bien obscures.
Lundi 16 juillet . 280 kms
Nous refaisons la terrible route dans l’autre sens mais moins fatigués cette fois, 1h40 quand même pour 33kms.
Dès que nous faisons un arrêt nous sommes encerclés par les insectes, ils nous suivent aussi lorsque nous roulons. Nous savons maintenant que les taons volent jusqu’à 25kms/h, après ils lâchent l’affaire.
Nous partons direction Petrozavodsk la capitale de la Carélie. Le repas ce soir au resto: poisson grillé sauce aux fruits rouges.
Demain nous partons au bord du lac Ladoga dans un endroit un peu perdu, donc rendez vous dans 2 jours à St Petersbour.
Dimanche 15 juillet 0km . 10mn de bateau 6kms à pied
Ce matin le propriétaire nous amène en bateau sur l’île de Kidzhi, en face de notre point de chute. Une partie de Lille est un musée,un peu comme celui de Marquèze dans les Landes-avec des anciennes églises orthodoxes des fermes et objets d’autrefois.
Nous y passons la journée en découverte et promenade sous un soleil de plomb et nous rejoignons ensuite de notre logement pour y suivre la finale France Croatie (4-2).
Samedi14 juillet. 452kms
Nous quittons Kems, Francis surveille un voyant qui s’allume de temps en temps, ne sachant pas d’où vient le problème nous surveillons.
Il fait très beau, le paysage ne change guère, la température extérieure est très chaude depuis que nous avons repassé le cercle Artique. Nous guidons la grande route à Medvezhyegorsk en direction de Boyarshina.
la route est vraiment très difficile sur 90 kms des trous et une route vraiment défoncée 60 km s/h maxi.
Le souci est que le GPS ne reconnaît pas la route nous passons et la carte que nous avons n’est pas assez détaillée aussi nous demandons, nous nous trompons, nous demandons... la barrière de la langue est terrible, surtout dans ces campagnes où personne ne parle anglais.
Quand on vous dit que le chemin est défoncé c’est pire que ça : des gros cailloux, des trous et avec à l’arrivée des ornières pleines d’eau où je ferai une chute dans la boue, sans Mymi qui était descendue pour alléger la moto. Je vous rassure, chute sans gravité juste ma fierté et une sacoche rigide qui en ont pris un coup .1h30 pour faire 33kms...une vraie galère !
Donc tard dans la soirée nous arrivons enfin à trouver le chemin qui nous amènera au ponton où le propriétaire du B and B doit venir nous chercher en bateau, unique moyen pour se rendre à l’endroit où nous dormons ce soir.
Nous avons laissé les motos à terre. Un sauna réparateur, une bonne douche et surtout un lieu magnifique sur le lac Onega ( deuxième plus grand lac d’Europe) nous récompensent de notre bravoure.
La fameuse route
Notre superbe point de chute sur le lac Onega en face de l’ile kidzhi
La campagne en Carelie
Nous sommes de retour après trois jours sans connexion Internet nous étions loin de tout .
vendredi 13 juillet 280kms
Nous continuons de descendre cette longue bande de bitume qui relit Mourmansk à Saint-Pétersbourg . Tous les 200 ou 300 kms nous croisons une ville sinon rien à part des lacs immenses des pins sylvestres, des bouleaux à perte de vue. La Carélie est une province certainement aussi grande que la France. En revanche il y a sans arrêt des zones de travaux , la dernière durera 40 kms de cailloux et de poussière .
Nous croisions quelques groupes de motards qui se dirigent vers un rassemblement qui a lieu dans la région .
Le point GPS pour rejoindre notre point de chute vers Kems ne fonctionne pas nous sommes alors obligés de demander sans cesse notre route et finissons par trouver une âme charitable qui nous mènera sur place .
Nous avons réservé ce soir une chambre chez une famille modeste Mymy et moi dormons sur un canapé lit moyen et Francis quant à lui dort sur un vieux lit de camp de l’armée russe.
Jeudi 12 juillet 8kms à pied et 253 à moto
A la recherche de Lénine...
Nous partons à pied avec Mimi, Francis lui a préféré rester glander à l’appartement, vers le centre ville pour chercher la statue de Lénine afin de faire une photo. C’est avec des gestes que nous demandons à deux ou trois passants où se trouve la statue de Lénine... pas simple de se faire comprendre. Nous finissons par la trouver, quelques photos souvenirs et nous partons vers le brise-glace qui s’appelle lui aussi Lénine. Nous trouvons une petite rue derrière la gare qui nous amène directement au port où est stationné l’ancien navire.
Les visites ne commencent qu’à 14 heures, nous remontons donc à l’appartement.
Nous remettons les clés de l’appartement de style soviétique où finalement nous étions bien installés et nous allons visiter le brise-glace.
La visite guidée du brise-glace se fait en russe dommage, les Russes qui font la visite avec nous sont toute ouïe. Des jeunes motards moscovites nous traduisent 2 ou 3 phrases...c’est déjà pas mal . Le navire représente toute une histoire passée et un symbole de l’Union soviétique, il représentait aussi la force du pays dans le pôle et la solidarité de son équipage. Il ne faut pas oublier que le Lénine était propulsé par un réacteur nucléaire.
Il est aujourd’hui à quai depuis une trentaine d’années dans le port de Mourmansk.
Nous reprenons la route vers de nouvelles aventures en Carélie. Entre une voiture qui nous double en nous frôlant, un camion qui va tout droit dans un rond point, des travaux qui nous font passer de la nationale à un chemin caillouteux nous devons rester vigilants.
Nous rejoignons notre hôtel à Kandalashka au bord de la mer blanche et dinons avec vue sur le petit port.
Mercredi 11 juillet 313kms 5700 kms à ce jour
nous quittons notre camping en pleine nature vers 8h sous l’oeil d’une maman renne suivie de son petit et laissons derrière nous des nuées de moustiques.
vers 9h nous arrivons à la frontIère, entre les formulaires à completer, la fouille des motos et le chien renifleur il nous faudra une bonne heure pour obtenir le graal qui nous permet d’entrer en Russie.
Nous dépassons beaucoup de zones militaires et faisons une halte dans la première ville que nous traversons, Zapol’Arnyj. Quel changement, ici plus de chalets en bois mais des vieux immeubles, et des routes défoncées, en revanche la grande route est très praticable.
Nous récupérons les clés de l’appartement et partons découvrir Mourmansk. Pendant notre repas dans un petit resto du centre ville, un jeune russe nous apporte 3 bières. On sent qu’il voudrait nous parler mais malheureusement il ne parle aucun mot anglais et nous aucun mot en russe.
Demain nous avons prévu de visiter le brise glace « le Lénine », nous poursuivrons ensuite notre route.
Mardi 10 juillet 165 kms
Aujourdhui nous quittons le fjord Tanafjorden, puis longeons la rivière Tana jusqu’a Tana Bru et rejoignons le fjord Varangerfjorden. Nous voyons quelques pêcheurs dans la rivière. Les paysages sont toujours magnifiques.
Nous faisons un petit arrêt au bord d’une rivière à saumons et assistons à un jeté de filet qui ramènera 2 saumons.
Nous repassons en Finlande où nous dormirons ce soir dans un chalet près de lac, un endroit superbe, où la terre est entourée d’eau.
un renne semble y avoir élu domicile, Il se promene toute la journée entre les chalets.
nous avons réservé une assiette de saumon pour ce soir, que nous dégustons après avoir regardé Christian se baigner dans le lac...pas chaud !!
Demain seconde partie d’un voyage qui commence, nous passons la frontière russe, mais ceci sera une autre histoire.
Lundi 9 juillet 245 kms
Nous logeons ce soir dans le même logement et partons donc tranquillement vers 10 heures direction Berlevag. C’est un petit port de pêche avec une petite usine de transformation de poissons, c’est le point le plus au nord de notre voyage, ce sera notre cap Nord en somme, mais beaucoup plus beau que le Cap Nord touristique.
Les paysages sont à nouveau saisissants. Tout d’abord la route est bordée d’arbres et de verdure puis les arbres, des bouleaux,se font plus rares. Leurs troncs sont minuscules, certainement atrophiés l’hiver par le froid et la neige. Le paysage devient alors aride et nous fait penser à certaines images que l’on peut voir de la Mongolie, peu de végétation et un terrain valloné. Plus loin encore une rivière, puis un lac et enfin un fjord. nous ne savons pas ce que nous apportera la suite de notre voyage au niveau paysages mais la Norvège nous en a mis plein les yeux.
A Berlevag, nous ne trouvons pas de restaurant et mangeons d’un sandwich à la saucisse d’Hugues, il se reconnaîtra, Christian quant à lui, reste prudent et prend un jambon fromage.
Encore une belle journée qui se termine avec des températures allant de 10 à 18° et 10° à Berlevag c’est l’été.
Nous avons pas croisé une seule moto de la journée tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils perdent.
.
Dimanche 8 juillet 355 kms
Nous quittons notre gîte nature pour prendre la route vers la Norvège. Très vite le paysage se transforme, moins monotone, toujours sauvage et surtout magnifique. à partir de Lakselv nous longeons le fjord vers la droite, cette route nous l’avons déjà prise quatre ans plus tôt en sens inverse en montant au Cap Nord.
Elle nous avait impressionnés, nous l’avions appelée la route de la lune, aujourd’hui le temps est plus clément qu’à cette époque nous roulons sous un ciel bleu et une température fraîche mais agréable.
Ensuite nous longeons le delta Tana jusqu’à Tana bru, nous voyons des pêcheurs dans la rivière avec l’eau jusqu’à mi cuisse qui taquinent le saumon.
les photos dès que nous avons une bonne connexion
Bien sûr nous faisons une halte pique-nique près dans lac non loin des fjords et Francis sort la canne à pêche pour faire quelques lancers. il a plutôt bien réussi (voir photo ci-dessous), on en avait trop alors on les a laissés sur un séchoir .
Samedi 7 juillet 260kms
Nous quittons le camping et devons très vite nous arrêter pour enfiler les combinaisons de pluie. Depuis le temps que nous voyons des panneaux « attention aux rennes » nous en voyons enfin qui traversent la route. La pluie ne nous quittera pas de la journée.
Même si il fait 10° la sensation de froid est saisissante, le pique nique du midi se transforme en resto à Karigasniemi, à la frontière Finlande Norvège : frites bof et nuggets bof bof bof, faut digérer tout ça...pas trop le choix !
Les paysages ne sont pas extraordinaires mais c’est très sauvage. En Finlande les moustiques sont plus nombreux que les touristes, dès qu’on s’arrête nous sommes entourés par des nuées de ces sales bêtes.
nous rejoignons notre logement dans un chalet en rondins se trouvant au bord de la rivière qui est aussi la frontière entre la Finlande et la Norvège.
L’endroit est sauvage, en pleine forêt et la propriétaire vraiment charmante. Avant le repas nous descendons au bord de la rivière. Il est 17h30 mais le téléphone de Francis annonce 16h30. Nous comprenons que plus bas nous nous sommes rapprochés de la Norvège qui a un décalage d’une heure avec ses voisins finlandais.
Vendredi 6 juillet 480 kms
nous quittons notre cabane vers 9h sous quelques nuages mais trouvons très vite le soleil et un beau ciel bleu.
En Suède nous avons remarqué que souvent le nom des rivières est tiré du nom de la ville, exemple Pitaeven pour Pitea.
Nous passons le portique du cercle polaire arctique vers 13h dans le très touristique village du Père Noël à Rovaniemi. Il fait 24°.
Nous avons réservé un chalet au bord d’un lac et commençons à utiliser les bombes anti moustiques !
Plusieurs fois nous avons croisé la route d’un couple du département Rhône Alpes et avons même la surprise de les retrouver dans le camping où nous logeons.
Ce soir soupe de saumon aux légumes et aperçu d’un renne qui traverse la route en courant.
Jeudi 5 juillet 540 kms
Nous partons sous un beau ciel bleu...ah, au fait finalement le soleil ne s’est pas couché hier, nous sommes dans le pays du soleil de minuit.
Après un pique nique au bord de la mer nous rejoignons notre étape du soir à Pitea et logeons dans une ancienne cabane de pêcheur.
La route a été longue car toujours droite, bordée essentiellement de pins sylvestres, rien d’exceptionnel à voir sauf de temps en temps une rivière, un bras de mer ou un lac.
Nous dînons avec vue sur la mer du riz aux légumes façon Chris...délicieux.
Demain nous passons la frontière direction Finlande avec un arrêt prévu dans le village d’un Père Noël.
Mercredi 4 juillet 340 kms
Nous quittons Stockholm à 10h et 5mn après sommes arrêtés pour un contrôle de police sérieux avec alcootest. Francis a un petit couteau suisse dans sa sacoche de réservoir, ils veulent lui prendre !! Il explique que c’est pour le pique-nique et doit alors le ranger avec son duvet.
Nous reprenons la route sous un ciel bleu et faisons un arrêt pour manger dans un petit village au bord de l’eau, Noorsundet.
Ce soir nous dormons près de Stromsbuk dans un endroit charmant entre lac, rivière et mer.
Soirée calme, demain matin une longue journée de route nous attend. Il est 23h et il fait encore jour, le soleil se couche à peine.
Mardi 3 juillet 0 km à moto, 12 à pied
Hier soir, entre le retard de l’avion, la galère pour se retrouver à Stockholm, Mymi est arrivée à presque 2 heures. Le jour commençait déjà à se lever sur la ville.
Aujourd’hui les motos sont restées à quai, nous partons visiter la ville. Il fait un peu frais, pas mal de touristes découvrent, comme nous, la capitale suédoise.
Nous croisons beaucoup de suédois habillés en jaune pour supporter léquipe nationale de foot, ils se regroupent dans les bars devant les écrans géants.
ce soir nous avons mangé chez Herman’s, restaurant Vegan. C’est un buffet à volonté mais il faut se servir avant 21h car après ils rangent tout. Que des légumes cuisinés de mille façons, mais attention aux prix ici , se nourrir est très cher. Ce soir 26 euros par personne sans boisson ni dessert.
Demain nous prenons la route vers le Nord en remontant la Suède.
Lundi 2 juillet 310 kms
Pas grand chose à raconter sur la route qui nous emmène à Stockholm, toujours du soleil et bien sur, quelques kms avant Stockholm nous mettons les habits de pluie, premières gouttes de pluie depuis le départ, 3000 kms sans se mouiller: Pau est à 3000 kms tout rond de Stockholm.
A partir de demain nous voyagerons à trois, ce soir vers 23 heures l’avion de Mymi arrive de Bordeaux, super.
Les deux prochaines nuits nous dormirons sur l’eau, notre hôtel est un bateau amarré pas loin du centre ville.
Demain journée visite.
Dimanche 1 juillet 313kms
Nous avons passé la nuit à Kopingebro où l’hotel servait après la guerre à loger les ouvriers de l’usine toute proche qui transformait les betteraves en sucre, B and B plus que correct et au tarif tout aussi correct.
La chaîne du Vstrom retendue nous reprenons la route à 80 km/h tout comme vous en France Ici en Suède c’est 30 ou 40 km/h en ville 110 ou 120 sur autoroute et 70 ou 80 km/h sur les nationales sans séparateur central, je préfère vous dire que les suédois sont plutôt sérieux au volant, la conduite à la française vaut mieux oublier.
Un peu marre des grandes lignes droites, nous prenons les petites départementales et même des pistes, c’est plutôt sympa: nous longeons de superbes forêts et quantités de lacs plus ou moins grands, vers 17 heures nous arrivons au camping pas loin d’Anebi, le camping est situé au bord d’un grand lac, il y a une église à l’entrée, bizarre! nous apprendrons que le camping est géré par l’eglise ou les chretiens c’est comme vous voulez. Nous ne sommes pas obligés d’assiter à la messe, cela ne m’empêchera pas de faire sonner la cloche, c’est bon, la cloche fonctionne, les voisins sont surpris, ce ne doit pas être l’heure de la messe.
Petite séance de tirs au but avant le prochain Match de la France , sait on jamais. Le foot ça donne faim c’est bien connu.
Ce soir soirée tortellini à l’ail et huile d’olive au chalet, si ça vous chante. Petite balade digestive au bord du lac, il est 23 heures et il fait encore bien jour.
Samedi 30 juillet 330 kms à moto plus une cinquantaine en ferry.
Du camping de Gromitz nous rejoignons le port de Puttgarden, nous avons déjà les billets, réservés à l’avance. L’embarquement se fait sans souci, la mer est calme et l’heure du ferry passe vite, nous sommes au Danemark le temps de faire le plein d’essence et nous repartons, petit arrêt histoire de faire quelques courses pour le repas de midi. Nous pique-niquerons sous les arbres au bord de l’eau. Après une petite sieste, Francis est obligé de me réveiller, je dormais trop bien. La traversée de Copenhague se fait sans souci.
Avant le passage de la frontière suédoise il y a un tunnel sous marin et ensuite nous passons sur un pont qui relie les deux pays Danemark et Suede. La frontière virtuelle est au milieu du pont mais la frontière effective est au bout du pont. Pour passer le pont il y a un péage de 53 euros oui oui vous avez bien lu, je vous rassure pour les voitures c’est beaucoup plus cher.
Ensuite à la frontière, une douanière me stoppe et me demande le passeport, elle me fait même enlever les lunettes pour voir si ma tête correspond à la photo, Francis n’a pas droit au même rituel il n’a pas de lunettes.
Voila nous roulons en Suède. Nous longeons Malmö, en roulant il ne fait pas super chaud et dire que vers chez nous il y a canicule. Une grande statue sur le bord de la route doit rappeler le voyage de Nils Holgersson.
Nous arrivons au B and B, après la douche il faut que je retende la chaîne du Vstrom.
Vendredi 29 juillet 780 kms
Même si j’écris ce texte samedi soir, je vous résume en quelques mots la traversée de l’Allemagne. Du soleil, c’est le point positif, le seul souci c’est que l’Allemagne ne s’en sort pas avec les travaux de ses autoroutes, c’est un chantier permanent. Ajoutez à cela des camions, des bouchons. Vous roulez à 120 et d’un seul coup freinage d’urgence, il n’est pas permis de rêver au guidon, sinon.....
Il nous faudra toute la journée pour faire les 780 kms et c’est vers 20 heures que nous arrivons au camping légèrement fatigués.
Nous sommes pas loin de Gromitz tout au nord de l’Allemagne, station balnéaire sur les bords de la Baltique, avec parait’il la plus longue plage de sable de tous le pays, les Landes sont vraiment loin.
Demain direction la Suede .
Jeudi 28 juillet 785 kms, depuis Pau j’ai franchi le cap des premiers 1000 kms.
Debout à 6 heures, un café, une tartine, un petit coup d’aspirateur et il faut prendre la route.
les motos sont chargées, direction la Belgique super les premières heures de roulage, cette fois nous sommes dans le vif du sujet, le voyage commence enfin.
La pause repas, nous la ferons en Sologne au pied d’un chêne centenaire.
Du côté d’Epernay des bouchons et des camions, l’enfer durera jusqu’à Reims ensuite c’est l’autoroute jusqu’en Belgique.
le petit hôtel est situé pas très loin de Gedine, il est en pleine forêt des Ardennes, plutôt sympa, fricandeles, frites et une petite bière Jupiler, repas en terrasse pendant qu’a la TV se joue un Belgique /Grande Bretagne. Pour la coupe du monde en Russie, quelle coïncidence: Nous sommes en Belgique et nous allons en Russie.
Allez je vous laisse, demain c’est la traversée de l'Allemagne, le GPS annonce 780 kms.
Petite pause à Gramat avant le vrai départ de demain, quelques grillades chez Cathy et Philippe à la lueur des vers luisants.
Cette après midi été réservée au chargement des motos, tout est prêt, surtout ne rien oublier.
Ce soir Christophe un copain vient nous dire au revoir, une petite soirée sans excès car demain matin direction la Belgique pour notre premiére étape.
à demain.
L’organisation du VOYAGE peut vraiment commencer, nous venons de recevoir les précieux sésames indispensables au grand tour, ils sont dans la sacoche de réservoir avec les cartes.
L’administration est très pointilleuse, mais efficace, elle a respecté les délais. Nous avons fourni tous les documents: Dates d’entrée et sortie dans le pays, photos de la moto (avant, arrière, cotés) photos pilote et passager, endroit de passage des frontières dans le pays et hôtel où nous logerons, assurance obligatoire en cas d’accident….. Sans oublier de s’acquitter du règlement pour le visa.
Comme à l’habitude Francis (l’homme au chapeau) a déjà fait un tracé provisoire, il est bien sur modifiable à tout moment.
Cette année c’est la Russie qui nous attend, pas pour la coupe du monde de foot vous vous en doutez bien, avec un passage de la frontière dans le nord de la Finlande, frontière que nous avions longée il y a quelques années.
Ensuite descente de la Carélie Russe, jusqu’à St Petersburg, les pays Baltes et………..
Francis prendra la route en side car (1200 GSA attelé Bos Dedôme) 100 000 bornes au compteur, moto encombrante mais efficace, je ne vais pas trop balancer, pour l’intendance le side c’est pas mal.
Pour ma part ce sera la petite Suzuki 650 VStrom, qui m’accompagne depuis 3 ans déjà (Dolomites en 2016 et Balkans l’an dernier, voir blog) 45000kms au compteur, je viens de lui offrir une full révision (pneus, kit chaine, bougies, réglage injection…….) révision effectuée par la concession Yellow Bike à Pau.
Le départ est prévu le 27 juin 2018 et le retour ? Avant le 15 Août de la même année !!!!!!
Donc à très vite, nous essaierons de donner des nouvelles du voyage le plus souvent possible.